Il y aura demain un clair débat entre deux visions pour la France. L’enjeu est bien sur de taille car il faut que nous fassions face à nos peurs. C’est là la stratégie de Sarko depuis le début de sa campagne il y a cinq ans. Peur de l’insecurité, peur de l’immigration, peur de la mondialisation,... Sur chacun de ces sujets il a mené le débat et a mis la gauche constamment sur la defensive. Une fois toutes ces peurs clairement exposées, il propose des solutions et là, il derange parce que sur ces sujets où les politiques parlaient la langue de bois, il met les pieds dans le plat, disant tout haut ce que les gens pensent tout bas. On a été habitué en France à ce que la minorité la plus vocale controle le message. Prenons nos syndicats, à la différence de tous nos voisins européens, ils sont largement minoritaires ce qui les rend faibles et par là agressifs par rapport à des syndicats puissants et capables de dialoguer d’égal à égal avec le patronat.
Analysez le dernier discourt de Bercy, il s’adresse à cette majorité silencieuse et c’est très habile. Prennez son attaque sur les valeurs de mai 68, c’est effectivement une posture ideologique et la gauche dans la presse a pris la mouche et est tombé dans le piège. La gauche ne peut pas defendre ce relativisme installé dans la société française, alors elle parle du droit des femmes, mais c’est totalement hors sujet.
Aujourd’hui nous avons une generation qui n’est pas preparé e au monde qui nous entoure. Sur une métaphore footballistique, imaginez si nous avions appris à jouer avec des règles differentes et qu’aujourd’hui nous nous lamentions de ne pas gagner de compétitions internationales...
Une partie de cette generation n’a appris ni par l’école, ni par leurs parents que le monde qui les entoure est injuste et que pour l’affronter avec serenité, il faut etre preparer, il faut travailler.
Nous vivons en France, un pays de liberté. Libre choix avec ses consequences. Egalité, oui et en particulier egalité des chances car nous ne sommes pas égaux sous bien des aspects. Fraternité, oui il faut tendre la main et aider ceux dans le besoin avec des aides, avec pour objectif de s’affranchir de l’Etat.