@ PasKal...
Tu t’énerves, tu t’énerves... Résultat, tu cries ( les capitales, sur le net, c’est quand on crie, non ?) et tu déranges les gens. Il ne faut pas : il faut rester poli, courtois, respectueux de l’adversaire.
Tiens, prends exemple sur Monsieur Stéphane Guezenec : « repère de toute la gauche anti-démocratique ». « Repère » suppose juste un abri de bandits et « anti démocratique » = dictatorial, tyrannique... Pas un cri, pas un gros mots, et vlan, tu te retrouves dans le camp des brutes épaisses hors la loi qui refusent d’entendre la voix du peuple dès que tu n’es pas d’accord avec lui. Mais ce n’est pas injurieux, n’est - ce pas ?
Et quand il propose en termes choisis au ramassis de brigands qui le contrarient d’aller s’installer dans des dictatures communistes, ce n’est pas injurieux : en leur déniant le droit d’aspirer à changer la France (rassure - moi, 36 % c’est toujours plus que 31, ou est-ce qu’un décret du Ministère de l’ Education Nationale vient d’en décider autrement ? - et ce sont les autres les « anti-démocrates » !- ) il ne fait que reprendre le fameux « La France, tu l’aimes ou tu la quittes », qui sous entend « et ne te mêle pas de la faire changer en ayant les mêmes droits que les autres ».
Donc, nous conseillerons aux ultra libéraux convaincu d’aller vivre aux Etats-Unis et d’y faire fortune, mais aussi d’y rester pour leurs soins dentaires, leurs interventions chirurgicales, et autres « accidents de la vie », leurs retraites - s’ils ne meurent pas avant par l’abus de graisses saturées-, d’y garder leurs enfants dans des collèges privés et surtout pas dans les écoles et lycées français subventionnés avec des profs fonctionnaires qui ne sont pas encore obligés de lécher les bottes de l’usager et de sa progéniture, et tout ça bien poliment, bien calmement, sans crier...
« America, love it or leave it ! » C’est ce que l’on répondra lorsqu’il devra payer deux ou trois mois de salaire pour l’appendicite du petit. J’espère que Monsieur parle la langue...
Enfin, toujours calmement, poliment, sans crier, on te traite d’excité et de malade mental en te conseillant du Lexomyl : en effet, il faut être diminué pour souhaiter autre chose que l’ultra libéralisme.
Mais je suis d’accord : c’est bien tout ce qu’il restera à faire pendant cinq ans si le « Monsieur un peu agité au discours agressif et confus » (toujours poli, tu vois ) passe, en attendant le retour de bâton de l’extrême droite, la vraie, déçue d’avoir confié ses voix aussi inconsidérément. Ca nous laisse le temps de demander l’asile politique à Castro, Chavez ou Lula ... (Je ne parle pas le coréen).
Bon courage à tous.
Laurence