ELEVONS LE DEBAT !
Halte aux commentaires fielleux et haineux tellement, tellement éloignés d’une France fraternelle, apaisée et
et tolérante.
Après Hervé MORIN, Jean ARTHUIS vote Nicolas SARKOSY, voici un extrait de cet entretien : « Pourquoi je vote Sarkozy ? »
LE FIGARO : Propos recueillis par Philippe Goulliaud. Publié sur Internet le 2 mai 2007
Jean Arthuis : Ancien ministre de l’Économie, le sénateur UDF serait « étonné et choqué que François Bayrou fasse le choix de Ségolène Royal ».
Sans commentaires !
Qu’avez-vous pensé du débat Royal-Bayrou ?
Il a montré qu’on peut dialoguer sans faux-semblant, sans chercher à caricaturer l’autre. Il a souligné des points de convergence sur les institutions, l’impartialité de l’État, la proportionnelle, l’Europe. Mais il a surtout révélé de très profonds désaccords en matière économique, sur les retraites, la durée du temps de travail, la dette publique. A contrario, il a fait apparaître la compatibilité du programme de François Bayrou avec celui de Nicolas Sarkozy. C’est pour cela que je vote Sarkozy.
N’y a-t-il pas un hiatus entre les élus UDF et François Bayrou qui s’oriente vers un vote contre Nicolas Sarkozy ?
Je ne le suivrai pas sur cette voie. Il ne faut pas donner l’impression de faire de l’anti-sarkozisme. Son vote lui appartient, mais je serais étonné et choqué que François Bayrou fasse le choix de Ségolène Royal. Je préférerais qu’il observe une discrétion totale ou choisisse un vote blanc. Pendant la campagne, nous sommes restés à équidistance de Royal et de Sarkozy. Ce n’est pas pour pencher aujourd’hui vers Royal. Son programme, c’est le tout-État, la généralisation des 35 heures, la fuite en avant dans l’endettement. C’est le décrochage de la France sous anesthésie.
Avez-vous eu un contact avec Nicolas Sarkozy ?
J’ai eu une conversation téléphonique avec lui la semaine passée. Je lui ai dit que je le soutiendrai, en exerçant mon indépendance et ma vigilance sur le niveau des dépenses publiques et la baisse des impôts. Je lui ai également dit que je souhaitais être partenaire pour la mise en œuvre de la TVA sociale, dont je considère qu’elle est le levier d’une croissance robuste créatrice d’emplois. François Bayrou n’avait pas écarté la TVA sociale, Ségolène Royal la repousse parce qu’elle n’ose pas briser le tabou, Nicolas Sarkozy, lui, est prêt à la mettre en œuvre.
Jean Arthuis : Ancien ministre de l’Économie, le sénateur UDF serait « étonné et choqué que François Bayrou fasse le choix de Ségolène Royal ».
Qu’avez-vous pensé du débat Royal-Bayrou ?
Il a montré qu’on peut dialoguer sans faux-semblant, sans chercher à caricaturer l’autre. Il a souligné des points de convergence sur les institutions, l’impartialité de l’État, la proportionnelle, l’Europe. Mais il a surtout révélé de très profonds désaccords en matière économique, sur les retraites, la durée du temps de travail, la dette publique. A contrario, il a fait apparaître la compatibilité du programme de François Bayrou avec celui de Nicolas Sarkozy. C’est pour cela que je vote Sarkozy.
N’y a-t-il pas un hiatus entre les élus UDF et François Bayrou qui s’oriente vers un vote contre Nicolas Sarkozy ?
Je ne le suivrai pas sur cette voie. Il ne faut pas donner l’impression de faire de l’anti-sarkozisme. Son vote lui appartient, mais je serais étonné et choqué que François Bayrou fasse le choix de Ségolène Royal. Je préférerais qu’il observe une discrétion totale ou choisisse un vote blanc. Pendant la campagne, nous sommes restés à équidistance de Royal et de Sarkozy. Ce n’est pas pour pencher aujourd’hui vers Royal. Son programme, c’est le tout-État, la généralisation des 35 heures, la fuite en avant dans l’endettement. C’est le décrochage de la France sous anesthésie.
Avez-vous eu un contact avec Nicolas Sarkozy ?
J’ai eu une conversation téléphonique avec lui la semaine passée. Je lui ai dit que je le soutiendrai, en exerçant mon indépendance et ma vigilance sur le niveau des dépenses publiques et la baisse des impôts. Je lui ai également dit que je souhaitais être partenaire pour la mise en œuvre de la TVA sociale, dont je considère qu’elle est le levier d’une croissance robuste créatrice d’emplois. François Bayrou n’avait pas écarté la TVA sociale, Ségolène Royal la repousse parce qu’elle n’ose pas briser le tabou, Nicolas Sarkozy, lui, est prêt à la mettre en œuvre.