Comment peut-on oser utiliser le terme commerce équitable ?
N’est-ce pas dire d’une certaine façon qu’il existe un commerce qui n’est pas équitable ?
Etre équitable est il jugé positivement par un lecteur ?
N’être pas équitable, qu’est-ce au juste ? Commerce de filou ? de voleur ? de profiteur ?
Est-ce jugé positivement par le lecteur ?
N’est-ce pas introduire en douce un jugement moral général sur l’activité de personnes qui se pensaient d’honnètes commerçants, et qui découvrent tout à coup que ce qu’elles font depuis longtemps avec (elle le pensaient) honnèteté et (autant que possible) compétence, n’est pas ... équitable ... donc exposable à l’oprobre publique !
Or à priori ce commerce inéquitable est celui de l’immense majorité ... nous somme donc une immense majorité de pigeons plumés par des filou ?
Ne serait-il pas plus sage de s’interdire d’utiliser des termes à la mode, et aux contours flous dont l’ambiguité peu sans doute blesser.
Que les « commerçants équitables » se drapent dans une vertu dont ils définissent le contour, est sans doute une bonne habileté commerciale ... mais que sont de pures intentions qui s’appuient sur la négation de l’autre ?
Nul n’empèche nos purs et équitable commerçant de consacrer une part importante de leurs bénéfices à aider, et à construire des projet pour luter contre les pauvreté ... mais n’y a-t-il pas déjà d’inéquitable commerçant qui y ont déjà pensé ... et fait ... sans le dire ... et sans se draper dans la petite vertu ?
Commerce équitable : un terme à banir définitivement.