J’ai trouvé votre article très intéressant mais une chose me chagrine.
Comme tous les journaux (papier et télévisés) du jour, vous avez fait une impasse de taille lors d’un échange qui n’a pas du tout été commenté et qui mériterait de l’être : le lapsus révélateur de Sarkozy à propos de la fiscalité et de son bouclier fiscal.
"S. R. : Est-ce que vous trouvez normal que cette dame, une riche héritière, ait reçu un chèque ?
N. S. : Je ne connais pas cette dame.
S. R. : Le bouclier fiscal à 60 % est applicable depuis le 1er janvier.
N. S. : Ne faisons pas de remarques ad hominem, c’est désagréable. Je vais regarder ce cas bien volontiers.
S. R. : Ce n’est pas un cas, c’est la conséquence de ce que vous avez fait voter.
N. S. : Parce que moi, ce que je propose, c’est pire : je propose 50 %.
S. R. : Vous avez raison, tout est possible, même le pire."
Le « Parce que moi, ce que je propose, c’est pire » laisse augurer de la politique économique de Nicolas Sarkozy.
C’est sur ce détail que M.Sarkozy a perdu ses nerfs mais, hélas, pas une trace dans les commentaires des journaux... Dommage !
C’était juste une précision que je voulais apporter.