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Commentaire de florilège

sur De la méthode sarkozyste en communication politique


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florilège florilège 3 mai 2007 16:10

Effectivement, il était assez pitoyable de voir sarkozy chercher inlassablement l’approbation et le soutien dans les yeux des journalistes plutôt que d’oser la confrontation avec la « grande dame » droite dans ses valeurs en face de lui.

Pourquoi ? Parce que mis à part les valeurs « refuge » dont il s’empare, (telle la valeur « travail » dont il s’arroge l’esprit en ne prononçant pourtant que la lettre - Car en effet, quelle est la légitimité pour ce candidat de s’emparer de cette valeur, lui qui appartient à un gouvernement qui a notoirement révélé son incapacité à faire reculer le chômage... - Mis à part donc les valeurs refuge dont il s’empare, il est quasiment impossible d’entrevoir les valeurs humaines sur lesquelles il fonde sa position. Il les cache. Il s’affiche « décomplexé », mais toute son attitude traduit au contraire un grand complexe d’infériorité mêlé à ce qui ressemble de près à un égo « d’enfant roi ».

C’est pourquoi le candidat peine à exister en dehors de son rôle d’enfant persécuté. Il cherche dans les témoins journalistes, l’assentiment, la validation qui fera exister son discours car il n’est pas fort intérieurement, il sait que le secret de ce qui le meut réside beaucoup plus dans une problématique intérieure, personnelle et complexe que dans des valeurs humanistes fondatrices qu’il n’a pas.

C’est pourquoi il fuit le regard de la « grande institutrice » qui le sonde et le met en face de ses contradictions. Il se recroqueville sous la grêle car cette autorité-là, il ne l’a pas, elle lui fait peur, et pour cause : elle vient de l’intérieur...

Sarkozy n’a pas d’intérieur. C’est sans doute pour cette raison qu’en ce monde aux paradigmes renversés, il était prédestiné à occuper la fonction phare du ministère... de l’intérieur. Avec les difficultés que l’on sait, certes.

Pour ce qui est de la présidence de la France, il y faudrait une toute autre connaissance de soi et une toute autre capacité à la gouvernance de soi.

Seul un nanisme ou un non aboutissement de la présence intérieure peuvent expliquer de la part de ce candidat un si grand dévouement aux principes manipulateurs de la communication.

Lorsque l’on « est », a-t-on tant besoin de manipuler ?


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