Le candidat élu, quel qu’il soit devra faire avec les incohérences de son camp, entre ultralibéraux et antilibéraux. A doite, cela s’exprime par un grand écart entre ultralibéraux et souverainistes comme Dupont-Aignan qui rejoint maintenant Sarkozy. La ligne UMPFN/PS ne départage pas les idées des électeurs.
La France ne sera pas à feu et à sang du jour au lendemain, il ne faut pas exagérer. Mais on verra continuer à se creuser une fracture sociale à l’américaine entre nantis et laissés pour compte. La politique asociale du gouvernement encouragera l’insécurité. Sarkozy a les allumettes, mais pas d’extincteur.
La seule chose qui parait certaine, dans l’action future de Sarkozy, c’est la suite du pillage de l’état au bénéfice de copains qui l’ont bien aidé : Bouygues, Desmarais, Lagardère, Arnault, ... Il va falloir renvoyer l’ascenseur.
Ceux qui ont voté par idéologie seront déçus, dans tous les partis. Le choix est entre un baril de lessive d’un modèle nouveau, et le Chirac modèle concentré.