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Commentaire de Tristan Valmour

sur Sarkozy sera un président comme un autre


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Tristan Valmour 4 mai 2007 13:35

Olivier,

Votre opinion est valable et pourrait se concrétiser. Bien que notre République soit d’inspiration monarchique, le Président ne décide pas de tout et ne pourra tout faire, et subsisteront toujours des forces d’oppositions (partis politiques, syndicats, associations...) et des forces de résistances nationales (Conseil Economique et Social, Conseil Constitutionnel dirigé par un Chiraquien...) et internationales (OMC, Europe...). La marge de manœuvre sociale et politique du (de la) futur(e) président(e) sera de toutes les façons réduite, comme la marge budgétaire (dixit Elie Cohen). Il se peut même que les Français qui ne sont plus à une contradiction près, choisissent d’élire une Assemblée socialo-centriste.

La personnalité même de Nicolas Sarkozy est effectivement inconstante, et tout comme Ségolène Royal, le désir de pouvoir le conduit à proposer tout et n’importe quoi, en sachant pertinemment - et les Français le savent aussi - qu’il ne pourra pas tenir toutes ou parties de ses promesses. Cela nous renvoie aux imperfections de notre démocratie, et aux techniques de marketing politique qui font passer les programmes au second plan, à l’exception peut-être des électeurs avertis sur Agoravox (ça c’est pour me faire bien voir des lecteurs smiley. Tant qu’on ne contractualisera pas le programme des candidats, les élections ne seront qu’un piège à c...

Sarkozy pourrait être en effet le nouveau supermenteur, opportuniste maladif dont la finalité serait sa gloire personnelle, mais on sait aussi qu’un menteur en vient à se conformer à ses mensonges puis à agir en conséquence. Au final, votre théorie est effectivement valable, mais on ne sait vraiment pas à quelle sauce nous serons mangés, que ce soit avec Ségo ou Sarko.

Tout ce que l’on peut observer, c’est l’introduction de concepts importés (droit opposable, affirmative action...) qui vont modifier nos comportements sociaux et nous conditionner à accepter progressivement un certain nombre de faits et d’arguments que l’on jugerait aujourd’hui inacceptables. Et cela nous préparerait imperceptiblement à nous éloigner encore un peu plus de notre humanité, jusqu’à ce qu’un courant de révolte humaniste fasse son chemin dans la société.

Sans transition, votre titre est très bien, et le futur de l’indicatif peut prendre la valeur d’un conditionnel. Certains scribouilleurs seraient avisés de revenir aux fondamentaux de notre langue avant d’en inventer une. Même le Surréalisme n’était pas de l’onanisme.


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