@IP115,
Je n’ai pas suffisamment argumenté ! 
En fait, dans votre intervention vous faites référence à la parabole de Lorenz (le papillon et la tornade). Cette parabole permet de façon très poussée à mettre en exergue la nécessité de tenir compte des lois du chaos et plus particulièrement de la thermodynamique des processus dans les prévisions météorologiques ; cette approche est une approche systémique.
Si j’admets, et nous serons a priori d’accord sur ce point, que l’économie est une activité systémique, les approches économiques actuellement applicables ne sont absolument pas systémiques. Il suffit de voir comment sont traités dans les approches néoclassiques les aspects environnementaux. Le capital global s’est vu attribué un nouveau paramètre : le capital naturel. Ainsi la fonction capital global permet d’avoir trois paramètres substituables entre le capital productif, humain et naturel ; ce qui mathématiquement laisse supposer, mais est-ce réaliste, que lorsque qu’il n’y aura plus d’eau ou plus d’air respirable, un autre capital permettra de compenser cette perte. Bienvenu dans le monde des illusionnistes ! 