Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Oui la gestuelle est trés importante pour comprendre le débat mais vous n’y avez vu que du feu, à mon avis.
D’emblée, première image, Ségolène est droite comme un I et Sarko, courbé et appuyé sur sa table. C’est ce qui m’a frappé. Il ne se redressait pas, je trouvais ça bizarre. Eh bien c’était une stratégie. Sarko a voulu montrer en permanence que ségo est une femme dominatrice et que le lui ne l’était pas, dominateur.
revoyez toutes les facettes du débat, à partir de cet objectif fixé par Sarko. Et vous êtes obligés de convenir qu’il a réussi. Tous les articles parlent de Ségo « maîtresse d’école », qui fait la leçon. En plus, plus vous la laissez parler plus elle s’enfonce car elle surfe de phrases en phrases jusqu’à plus soif et papillonne d’un sujet à l’autre. Il faut donc la laisser parler. Un gentil fasse à une maîtresse d’école, dure, agressive, et même colèrique, ne regarde jamais les yeux dans les yeux. Soit un gentil baisse les yeux soit il détourne le regard. le mieux c’est de regarder quelqu’un d’autre.
sarko était fatigué après son débat, parce que conserver une telle attitude qui ne lui est pas familière, pendant un si long débat, ça doit épuiser même moralement. Contenir sa nature n’a pas du être facile pour lui. Rester poli, calme, mielleux meême sans être ironique et méprisant, est un sport de combat pour lui.
Mais il a montré, le caractère de ségo, celle qui veut montrer le chemin, qui parle de tout, (alors qu’elle avait dit que Sarko était une personne qui savait tout sur tout lors d’une autre émission), qui s’emporte, qui est dirigiste, elle ne tient pas compte des questions, c’est elle qui dirige le jeu. Il a montré que Ségo ne correspond pas à son projet de société de la démocratie participative, où on écoute tout le monde, où chacun à la parole, ou tout le monde se respecte.
Vous parlez d’un sentiment de frustration de la part de Sarko. je suis d’accord, mais il était frustré de savoir qu’il devait garder son jeu, et ne pas s’énerver, ni monter au front. Il devait rester « zen », et ce n’était sans doute pas facile.
A mon avis, les conseillers en communication de Sarko ont réussi leur coup.
Voilà une autre approche de ce débat.