Demian, ce n’est pas le fil d’Ariane ici.
J’aurais trempé ma plume de poète dans l’encrier de la révolte et du lyrisme si je pensais qu’il y avait une chance, une seule. Mais il n’y en a aucune. La seule vraie possiblité, et vous le savez comme moi, était de qualifier Bayrou pour le second tour et la victoire de la démocratie tolérante et humaniste était acquise. Vous avez voté Bayrou et n’avez rien à vous reprocher. Le PS voulait que sa candidate fasse de la figuration au second tour par esprit de revanche sur avril 2002 et pour crédibiliser à nouveau un parti archaïque, dépassé, fini. Pourquoi ? Pour conserver les postes, les carrières, les privliéges. C’est cela la politique traditionnelle.
L’espoir est au centre et chez les citoyens libres. Mardi, je mettrai pour la première fois de ma vie un pas dans la politique en allant à la rencontre de la député centriste de mon département pour parler d’avenir. La première fois que j’ai vu Nicolas Sarkozy à la télévison, il y a de cela très longtemps, j’ai su tout de suite qu’il annonçait pour moi un engagement important dans ma vie. Je n’aurais jamais imaginé alors qu’il serait un jour président de la République mais je comprends mieux avec le recul cette prémonition obscure et tenace que j’ai ressentie ce jour-là. Sarkozy : à nous deux !