@l’auteur
Vous semblez souhaiter la violence que, selon vous, pourrait engendrer l’élection du NS ? C’est, à mon sens, la politique du pire. Nous savons d’expérience historique qu’une vision trop puriste de la politique peut conduire à une certaine forme d’irresponsabilité....
Le fait est que vous serez comptable de l’élection éventuelle (mais pas encore certaine, à l’heure où j’écris !) de NS et vous aurez du mal à vous exonérer de cette responsabilité. Votre position ne me paraît pas être celle de votre mentor, FB, qui a clairement défini le plus grand mal pour la démocratie. Or en politique, entre deux maux, il faut toujours savoir et oser choisir le moindre, c’est en cela que l’on peut éviter le pire sauf à vouloir celui-ci pour prétendre impulser une révolution violente, très improbable en France et plus généralement pas du tout souhaitable dans un régime démocratique et pluraliste qui formellement le restera en dépit de l’élection de NS
Celui-ci (NS) n’est pas, à mon sens, et ne peut pas être, malgré les rapprochements suggestifs que suggère votre article, un dictateur ; même si l’on considère, comme vous et moi, qu’il peut être un danger pour la paix sociale et le plein exercice des droits démocratiques, dans la mesure où il n’a pas les moyens, ni même le projet, d’abolir les fondamentaux constitutionnels de la république démocratique dans le cadre européen qui est le nôtre et le sien..