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Commentaire de mika222

sur Sarkozy ou la rencontre d'un homme, d'un peuple et d'une époque


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mika222 7 mai 2007 13:06

Bonjour,

Vous dites vouloir que les fonctionnaires connaissent la précarité, la flexibilité ... Soyez-en assuré vous serez exhaussé, mais tous connaitrons la précarité et pas seulement les fonctionnaires. Je précise que je ne suis pas fonctionnaire. Lorsque vous ferez parti des précaires, des râleurs, des déçus, de ceux qu’il a berné vous repenserez à cet article édifiant sur les États-Unis, publié par un journal américain en février.

AFP Published : Saturday February 24, 2007

Aux États-Unis le fossé entre riches et pauvres s’élargit plus que jamais et le nombre de très pauvres est à son plus haut niveau depuis trois décennies, révèle un rapport paru samedi.

S’appuyant sur les données les plus récentes, celles du recensement de 2005 le McClatchy Newspapers a constaté qu’il y a près de 16 millions d’américains qui vive dans un état de « grande ou d’extrême pauvreté ». Il s’agit de foyers composés de quatre membres, dont deux enfants, qui disposent de moins de 9903 dollars / an, la moitié du montant où commence la pauvreté.

Pour les personnes seules, le seuil de pauvreté est fixé à 5080 dollars par an.

« L’étude de The McClatchy montre que le nombre des très pauvres a cru de 26% entre 2000 et 2005, » relate le journal US.

« C’est une augmentation supérieure de 56 % à celle de la totalité du nombre de pauvres pendant cette période, » note-t-il.

Cette vague de pauvreté déferle dans un contexte de croissance économique exceptionnelle.

« La productivité des travailleurs a énormément augmenté depuis la courte récession en 2001, mais les salaires et l’emploi sont restés à la traine. Pendant ce temps, la part du revenu national tombant dans la poche des entreprises sous la forme de profits a laminé le montant destiné aux salaires et autres revenus du travail, » explique l’étude.

"Ceci permet d’expliquer en partie pourquoi le revenu médian des foyers constitués d’actifs, après inflation, a chuté ces cinq dernières années.

« Ce facteurs et d’autres ont contribué a précipité 43% des 37 millions de pauvres que compte la nation dans un état de grande pauvreté — le taux le plus élevé depuis 1975. La part des très pauvres parmi les Américains pauvres s’est accrue lentement mais sans discontinuer au cours de trois dernières décennies, » affirme le rapport.

L’étude d’une publication américaine de médecine préventive est citée. On y apprend que depuis 2000, le nombre de très pauvres — nettement en-dessous des critères du seuil de pauvreté — s’est développé sur le territoire des USA « davantage que n’importe quel autre catégorie de la population. »

« C’est l’exact contraire de ce que nous avions prévu à nos débuts, » confie le docteur Steven Woolf du Virginia Commonwealth University, l’un des co-auteurs de l’étude.

« Nous n’assistons pas au cantonnement de la pauvreté comme une fraction résiduelle de la population. Ce que nous voyons sous nos yeux est un accroissement très préoccupant de la grande pauvreté. »

Le programmes sociaux des USA sont très limités comparés à ce qui se fait en Europe de l’Ouest et au Canada. La population des États-Unis s’élève à 301 millions de personnes, mais plus de 45 millions de citoyens américains ne possèdent pas de couverture médicale.


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