@ Yo
Excusez-moi si vous avez pris mon commentaire pour une « attaque » personnelle : ce n’était pas mon intention. Votre réponse me semblait prendre plutôt le parti de la théorie du complot mais, après ce que j’ai pu lire plus bas (et ultérieurement avec votre intéressant échange avec Patrick Adam), vous élaborez bien plus finement et longuement votre raisonnement qui du coup me parait plus logique et nuancé.
Ma réponse (ou plutôt mes questions : « vous parlez de vous ? » ) à votre post était certes un peu provocatrice mais je me suis permis ce ton à la lecture de vos (premiers) arguments qui, me semble-t-il, pouvaient tout à fait se retourner dans l’autre sens : si, comme vous le dites, il est sûrement facile de berner « les bon citoyens (que nous sommes) », sous entendu avec un complot d’état si je suis bien votre raisonnement, cela est valable logiquement dans l’autre sens. Idem concernant l’ensemble des commentaires sur Agoravox adhérant, souvent spontanément, à la théorie du complot de masse : pour qui travaillent-ils ? Enfin, à votre question « Les information qu’on reçoit par le canal classique sont un peu ’nébuleuses’ vous ne trouvez pas ? » , je réponds que les « informations » que je lis (ici sur Agoravox par exemple comme un canal non classique), accréditent très souvent sans preuve la théorie du complot et me semblent bien plus nébuleuses que celles du « canal classique ». Mais ce n’est que mon avis personnel : je ne détiens bien sûr aucune vérité catégorique et si je participe, un peu, aux commentaires ici c’est aussi pour soumettre mes « réflexions » aux possibles et probables critiques.
Vous dites plus bas dans vos commentaires (le 19 août 2006 à 15H53) : « (...) Mais je ne crois pas que la liberté que nous octroie la démocratie, soit un quelconque gage de l’intégrité des personnes qui la composent, ou en particulier, qui la dirigent. Il me semble donc logique, raisonnable, d’envisager toutes les options, sur la base de la raison et rien d’autre. Et il me semble sage de conserver son esprit critique, face à ce qui arrive de l’extérieur, comme face à ce qui se passe à l’intérieur. » . Votre démonstration est convaincante : la démocratie ne peut pas en effet être l’assurance absolue de l’intégrité des individualités qui la composent. Mais, et vous prenez aussi cette précaution, la démocratie reste aussi le système le plus ouvert pour justement permettre l’esprit critique et la recherche de la vérité. Si la démocratie ne change pas la nature humaine des individualités, elle permet la liberté et soumet les citoyens aussi à des devoirs (respect d’autrui et de la minorité, exprimer son opinion, ou s’informer si l’on manque d’éléments pour en avoir une). Comme je l’ai écrit plus haut (le 18 août 2006 à 13H11) : « ne soyons pas dupe : bien sûr les politiques et les médias font du sensationnalisme et en rajoutent sûrement dans les discours sur « la terreur ». Bien sûr qu’ils se servent des évènements pour orienter des politiques, des décisions et les messages à faire passer dans l’opinion publique. Mais les causes qui précèdent ces évènements sont bien réelles. Le terrorisme islamiste existe et compte bien le faire savoir. »
Comme vous le dite justement, il est souhaitable de privilégier la raison plutôt que l’idéologie et c’est sûrement bien là que la difficulté commence. Toutefois l’article, pour lesquels nous écrivons tous des commentaires ici, tend à mon avis vers la stratégie de la confusion : sous le prétexte de la recherche de la vérité, évidemment souhaitable, ce qui est sous entendu c’est que celle-ci serait volontairement cachée (« circulez, il n’y a rien à voir (ou à comprendre) » selon l’auteur) et obscure car inavouable et LA preuve d’un complot . La force de cet examen « hypercritique » de toute l’information (canal classique) est qu’en recourant à une analyse suspicieuse et à charge des détails insignifiants, on passe sous silence (volontairement ou non) la théorie adverse (classique ou officielle comme vous voulez) qui proposent des preuves non négligeables (et soumis à la presse internationale et des critiques possibles dans les systèmes démocratiques). Cette forme de rhétorique qui procède du syllogisme voir du sophisme, comme logique fallacieuse, est particulièrement habile et difficile à contrer car elle ne se soucie que du négligeable (sans le dire) et met de côté les preuves indiscutables qui échappent du coup à la raison. Le livre de Thierry Meyssan « L’Effroyable Imposture » est un excellent exemple de cette forme de raisonnement falacieux et au final tout à fait pervers.
Comme l’écrit Patrick Adam (le 19 août 2006 à 18H11), ce qui est " (...) choquant (voire indécent) dans cette affaire, c’est que les maniaques du complot tout azimut n’ont pas attendu deux jours pour jeter sur cette information en criant au scandale (...) on en saura sans doute un peu plus et qu’il convient d’attendre avant de s’indigner sans preuves.
En forme de « conclusion » , l’écrivain philosophe Pascal Bruckner a cette formule : « l’esprit critique reste l’outil indispensable de l’homme démocratique. Mais, en même temps, il doit y avoir aussi une capacité d’ouverture qui nous permette de comprendre qu’au bout d’un certain temps, l’événement dépasse nos cadres mentaux ». Et d’ajouter : » il y effectivement toute une limite de la pensée du soupçon qui fini par enfoncer des portes ouvertes et par se méfier de tout sauf de sa propre méfiance. " (entretien avec Antoine Vitkine - Les nouveaux imposteurs - édition de La Martinière. p236)
16/04 14:39 - 3antar
Je dois donc surement être le 4ème !! Zut j’aurais tant aimé être le premier :/-) (...)
07/09 19:56 - dgh
ytrèbh-(jnè(rb m’eo(kv rokv roetkejt bertjrk ,rofk erokkf thty ryiznfhdbv ehdbvdn dnvbcx (...)
04/09 03:24 - Zark
@ José W Vous oubliez d’accuser les sionistes. Faites attention à l’avenir, ça (...)
25/08 16:18 - arba
23/08 02:14 - Youri
22/08 20:02 - Klod
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