« Peut-être le savez vous vous-même, mais un simple petit fourgon dans les rues du côté de New York, disont du côté du Lamont Doherty, est capable d’être enregistré par n’importe quels séismomètres... »
Et oui, c’est pourquoi les sismographes sont souvent placés à la campagne.
Mais regardez le graphe publié sur le 11/09 : http://letsroll911.org/phpwebsite/index.php?module=announce&ANN_user_op=view&ANN_id=13
On peut voir que si les collisions des avions sortent à peine du bruit de fond de la ville, les chutes des tours atteignent elles plus que magnitude 2 : plutôt gros les camions ! Remarquez bien cette amplitude initiale lors des 2 chutes, avec des pointes qui sortent presque de la page.
Et maintenant lisez par exemple la page 83 du manuel de princeton sur l’identification des évènements sismiques :
http://www.wws.princeton.edu/ota/disk2/1988/8838/883807.PDF
La figure 5.4 présente très clairement un graphe de séisme naturel et un graphe d’explosion : le principal signe distinctif d’une explosion est la présence au début du signal d’un pic caractéristique, que l’on retrouve bien au début du signal de chute des 2 tours.
Je n’ai pas vu d’autres exemples enregistrés lors de démolitions d’immeubles, parce que je crois que l’on demande plutôt aux sismologues de repérer les explosions (en particulier nucléaires) que les destructions d’immeubles.
Mais ce serait intéressant de chercher...