« Alors il y a des manques au niveaux de la démocratie c’est clair puisqu’il n’y a pas de grandes réunions pour définir en profondeur un programme (pas un bidule vide) qui engagerait tellement le candidat qu’il pourrait être choisi au hasard. »
Oui mais là, c’est illusoire, pas grand monde n’y croit à part François Hollande...
Tout le monde pense différemment à l’intérieur des partis, on trouve forcément plus ou moins à gauche que soi, et il était illusoire de la part de Hollande de penser qu’un programme pouvait à la fois être détaillé et mettre d’accord Ségolène, DSK, Fabius, plus les composantes minoritaires Montebourg, Emmanuelli, Mélenchon... Impossible pour un militant de faire respecter ses idées auprès de la direction d’un parti divisé par ses courants. Le meilleur espoir, c’est d’avoir le poulain le plus proche possible de ses convictions et de débattre dans son groupe de discussion.
Là où le propos de Rebsamen me choque, c’est que même si je dois avouer que Ségolène me plaît par sa volonté de vouloir mettre les pieds dans le plat en abordant des sujets sensibles comme l’insécurité, la filiation de Mitterrand ou les relations avec le Labour Party de Tony Blair... le candidat qui me plaît le plus est et reste DSK, ayant eu longtemps l’opportunité de débattre en réunion de comité de soutien, notamment sur ses propositions. Et Rebsamen disjoncte car il voudrait que l’une des rares machines à idées du PS se retire...