Bon article !
Il me semble toutefois que l’auteur (et Voltaire) sous-estiment la volonté hégémonique de l’UMP, et probablement de son leader. A ce titre, je trouve symbolique le mouvement qui consiste une fois élu à quitter la France (celle qu’il aime tant) pour s’afficher (c’est le mot) sur le pont d’un bateau de luxe privé (et non privé de luxe manifestement).
Dans un pays « normal » nous n’aurions pas vu :
- un tel déni d’un mouvement fédérateur comme celui de Bayrou
- un tel boycott médiatique des manifestations du dit mouvement
- un tel acharnement à « récuperer » les élus centristes (en prévoyantbien de les priver de toute marge de manoeuvre future)
Je crains que la situation ne s’apparente beaucoup plus à celle de la montée du national-socialisme des années 30 du siècle dernier, ou plus récemment la main mise des républicains sur les USA, avec le support des néo-cons (anciens cadres de gauche).
Ces deux mouvement se caractérisent par une répression forcenée des idéaux non alignés avec la doctrine principale.
Le béarnais est résistant mais je crois que c’est dans la force des convictions intimes qu’il va falloir puiser pour défendre le courant politique représenté par le Mouvement Démocrate.
Toutefois, cette conviction est très probablement partagée par une grande partie des 7 millons d’électeurs du 22 avril, quelle que soit leur origine politique. Résultat partiel les 10 et 17 juin.