C’est derrière ce commentaire bien sympathique que j’ai décidé de faire quelques réponses, puisqu’il faut bien vivre à nouveau après les présidentielles.
@ Le Furtif - Ton commentaire montre combien les fonctionnaires ont l’âme sensible. Ne peux-tu supporter la réalité ? Lorsqu’une collègue s’arrête en maternité, puis décide de prendre un congé parental, celui-ci est renouvelé tous les ans. Eh bien, pendant ce temps-là, une autre collègue travaille 3 ans et demi avec une visibilité maximale d’un an. La politique familiale est une chose, la gestion globale des ressources humaines en est une autre. Les femmes ont des enfants tard à cause de la précarité. Ah, si je pouvais faire un décompte des congés maternité des agents, sous ma propre direction, commencés dans l’année qui suit la titularisation : impressionnant ! Et je ne raconterais pas ici ma vie personnelle, mais oui il y a des contradictions et les précaires attendent, attendent, attendent... y compris pour faire des enfants que les fonctionnaires élèvent les leurs.
@ Ronny. Fais-moi la grâce de considérer que le titre de l’article est provocateur plutôt que trompeur. D’abord parce qu’il n’est pas faux et ensuite parce que le jeu du titre est aussi d’attirer l’attention, je le concède bien volontiers.
Mais le titre n’est pas faux ! Bien sûr, les syndicats ne sont pas pour la précarité des autres, mais ils sont pour la protection du système du concours (volontairement ignoré dans cet article) et le statut qui exclut les autres, les hors statut et les non nationaux. Ce dernier point n’étant pas le moins scandaleux. Et je me permets tout de même de rire un peu (jaune) quand je lis que les syndicats sont d’accord pour le CDI au bout de... 6 ans ! Ce qui, appliqué au privé, ferait immédiatement hurler tout le monde ! A juste titre.