S’il te plaît, Cedric Palazzeti, ne parle plus de droits, de justices dans l’affaire Davsi ou sur le Web en générale.
Déjà que dans notre société réelle, c’est une aberration sans nom, dans le virtuel nous sommes dans l’anarchie la plus complète.
Imaginons toutes les autoroutes du Monde avec moins de 500 gendarmes pour les surveiller... ! C’est le Web aujourd’hui en France.
Autre exemple : Pour poster ce message qui me prend moins de cinq minutes, j’ai déjà plus de cinq deny de service ! Une part minute en moyenne ! en forte évolution de surcroît.
Je ne possède pas d’antivirus pour les raisons suivantes :
- Un anti virus, c’est avant tout un virus.
- il est inutile de payer une sécurité qui n’excite pas.
- ce n’est pas aux citoyens de faire son enquête et sa justice sur une intrusion illicite.
- je n’ai pas de temps à perdre avec ces contraintes supplémentaires.
- J’ai eu suffisamment de déboire (ralentissement, mis à jour...) avec ce style de produit.
- je ne parlerais pas du coût...
- ...
Avant d’élaborer une loi si complexe que Davsi, il faudrait se pencher sur comment pérenniser le web.
Car je peux vous l’affirmer, il y a multitudes de solutions pour télécharger illégalement, et surtout de faire porter le Chapeau aux autres.
Davsi n’en tient pas compte et demande aux honnêtes citoyens de justifier leurs bonnes fois dans un sujet où moins de 2 % d’internautes maîtrisent.
J’ai même quelques bonnes raisons de penser que les pouvoirs utilisent ce gouffre juridique. (Clearstream continue son activité, sauf erreur de ma part, et il y en a plein d’autres exemples...)
Maintenant Cédric tu comprends mieux les foudres qu’un tel sujet peut déclencher, et nous en sommes qu’aux balbuciments ! Tout est à revoir dans les moindres détails alors que les combinaisons, déjà gigantesques, ont une croissance exponentielle.
Il n’y aura donc pas une évolution en velours comme le cité FYi, mais des attaques en règles avec pour cible les plus faibles. Pas par simple facilité, mais par souci d’efficacité. C’est l’une des grandes leçons du terrorisme.
Nous y sommes.
Bien sûr nous nous écartons du sujet, tout simplement parce que la forme est traitée avant le fond.
Philgri.