Au niveau de la peur, elle n’est pas vraiment du côté des élites et encore moins du côté de Sarko.
La peur se situe justement au niveau du peuple. C’est dans les classes populaires que nous trouvons le plus de gens qui votent Le Pen. De même, le vote d’extrème gauche comme celui du non au Traité constitutionnel européen sont aussi guidés par des peurs : peurs du libéralisme économique, peur des délocalisations, peu de la concurence, peur de l’immigration, peur du chomage, peur des intellectuels, peur du monde économique, peur de la justice, peur de l’insécurité, peur de la nouriture que l’on mange ...
Dans la plupart des cas, il y a des fondements réels, mais aussi une part de récupération de politiques qui amplifient ces peur pour pouvoir attirer à eux les « brebis égarées » en faisant ensuite un discours rassurant.
C’est d’ailleurs un point commun entre Besancenot, Buffet, Sarkozy, Le Pen, De Villier, tous ont un discours apuyant les peurs profondes des français, la mondialisation, l’insécurité de l’emploi, le libéralisme, l’immigration, l’Islam .... et se disent ensuite être chacun le seul recours possible, arguant que les autres laissent faire ou sont complices.
Pour ce qui est de l’affaire de Londre, il y a peu de chance que les médias aient accès au dossier en instruction et font avec ce qu’ils ont. Après tout, il y a bien eu des attentats islamistes en France, en Grande Bretagne, en Espagne aux USA, il est fort possible que l’histoire aie un fond de réalité. Après, tout est affaire de com. On peut distingué 4 type de com différentes :
- « c’est une panne informatique qui a tout bloquer »
- « on avait un doute, et on a tout stopper par précaution, mais ce n’est rien »
- « ils étaient nombreux mais grace à nous vous êtes protégé, dormez bien brave gents »
- « c’est horrible, ils sont super dangereux et super méchants, il s’en est falu de peu, le danger couve »
Ici, les autorité, selon les pays, on choisi la 3ème ou 4ème option. Sarko est clairement de la 4ème.
Paradoxallement, ce sont ces peurs, souvent amplifié par les hommes politiques et les médias de masses pour obtenir un gain immédiat qui peuvent pousser à des « révolution ». Lors de ces dernières décénies, le monde politique et médiatique n’a eu de cesse de véhiculer les peurs des délocalisations, du chomage, de l’insécurité, en se servant de bases réelles, mais en les amplifiants à tels point qu’un grand nommbre de français veulent tout casser, quit à tenter le pire.