@Clairette
Je vous remercie de votre appréciation concernant ma façon d’exprimer mes idées. Je ne vois absolument aucune raison d’être vulgaire et grossier lorsque l’on parle de politique. Sauf à vouloir se déconsidérer.
Que faire ? Je crois qu’il y a un peu plus de cent ans, la question a déjà été posée (Lénine). Je ne suis pas vraiment d’accord avec les réponses qu’il a apportées à la question, plus précisément absolument pas d’accord avec les réalisations pratiques qui ont été faites.
Pour ma part, je me permet de reprendre ce que j’ai déjà écrit dans une autre discussion.
Il faut prendre conscience qu’il y a, à gauche, essentiellement, deux écoles de pensée :
1) Ceux qui pensent que le système capitaliste et la concurrence sont irréductibles et que le rôle d’un parti politique de gauche est d’aménager le système de façon telle que les plus faibles ne soient pas encore plus écrasés. C’est un point de vue respectable, qui se défend. Mais il faudrait en extraire ceux qui, comme DSK (c’est un exemple parmi d’autres) n’ont, en réalité, qu’un seul programme, similaire à celui de NS : « je veux le pouvoir, peu importe ce que j’en ferais après ».
2) Ceux qui pensent, comme moi, que le système capitaliste est en train de nous envoyer dans le mur à grande vitesse (voir le réchauffement du climat, les emplois précaires, le chômage, l’appauvrissement des humbles au profit de l’enrichissement des possédants, etc), qu’il ne peut pas être aménagé et qu’il doit disparaitre. Pour travailler à cette disparition les tenants de cette tendance veulent utiliser des moyens exclusivement démocratiques (à l’opposé de certains mouvements révolutionnaires) parce qu’il est vain de vouloir construire une nouvelle organisation sociale sans convaincre la majorité de la société (faute de quoi on retombe dans des errances et des systèmes coercitifs qui n’ont que trop abimé l’image de la gauche).
De ces deux courants de pensée, peut naitre, de l’explosion du PS actuel, un parti social-démocrate reprenant les éléments sains de l’aile droite du PS et un véritable parti socialiste regroupant les tenants de la remise en cause fondamentale de notre système actuel. Ces deux partis pourraient s’unir sur un plan électoral, tant il est vrai que, pour l’instant, et sans doute pour un bout de temps, ce qui les unit est bien plus important que ce qui les sépare. Il pourrai y avoir également des alliances ponctuelles avec le futur parti démocrate de M. Bayrou.
Pas forcément exaltant, mais c’est l’une des solutions que j’entrevois pour essayer d’améliorer les choses à relativement cours terme. Je parle de relativement cours terme, parce que, comme les choses semblent « s’emmancher », je commence à imaginer que N. Sarkozy n’ira pas au bout de son mandat.