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Commentaire de Pierre R. - Montréal

sur « Il faut qu'on parle de Kévin »


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Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 22:53

Ce livre a connu au Québec un gros succès de librairie. Il a fait l’objet de plusieurs articles dans nos quotidiens puisqu’il s’inscrivait dans une réflexion difficile qu’ont dû s’imposer les Montréalais après le drame du College Dawson (Un jeune homme s’y est introduit pour tirer à balles perdues sur les étudiants et étudiantes) : « Dans ce roman, Kevin, le personnage principal, comme la plupart des vrais auteurs de massacre, notamment ceux de Columbine, prépare très soigneusement sa tuerie. Il a décidé qu’il allait abattre ses victimes dans le gymnase dont il fermerait les portes avec... une chaîne. Page 455 (mais aussi pages 452 et 453) : Kevin a glissé la chaîne autour des poignées intérieures de la double porte, a passé le cadenas dans les mailles de la chaîne, l’a verrouillé, voilà, simple comme bonjour... C’était la première fois qu’un tueur de campus - il y en a eu plus d’une douzaine au cours des 10 dernières années, la première fois, dans ce roman, qu’un tueur pensait à fermer les portes du lieu du massacre avec une chaîne  » (Pierre Foglia, La Presse, Fiction et réalité).

Il est particulièrement triste de lire une critique lapidaire sans que l’auteur de celle-ci n’en ait lu une seule ligne.

Excellente critique du livre.

Pierre R.

Montréal (Québec)


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