@ l’auteur,
Vous voyez, je relis votre article et je trouve des incohérences à mon avis :
Vous dites :
« Le système est d’autant plus critiquable que je le considère comme une mesure de défiance à l’égard des magistrats. »
Oui bien sûr, ne tournons pas autour du pot, cette mesure est bien comme vous l’avez dit « de défiance » contre votre profession, mais est-ce un mal pourtant ? Comme tout système au service du public et mis en place par celui-ci, le système judiciaire doit être contrôlé par le public. Les hôpitaux, la police, etc. sont soumis aux mêmes contraintes. Il y a donc un combat nécessaire entre les professionnels de la branche et le peuple (qui n’a pas toujours raison, ce serait trop simple)
« Et quelque part, ne veut-on pas imposer des peines minimales parce qu’on estime que les magistrats sont trop peu sévères ? »
oui encore une fois, mais est-ce un mal encore une fois ? Je remarque qu’il existe depuis longtemps une peine « plafond » qui ne semble pas vous émouvoir car vous ne dites pas « ne veut-on pas imposer des peines MAXIMALES parce qu’on estime que les magistrats sont TROP sévères ? »
Pourquoi ne le dites-vous pas ? A mon avis parce que vous êtes habitués aux peines plafond et non plancher. elles sont du même esprit pourtant : encadrer votre décision.
Et vous dites encore :
« attendons maintenant avec vigilance le texte dont on nous promet qu’il sera voté cet été (pendant les vacances ça passera mieux). »
je m’étonne que cette loi de peine plancher très « populaire » qui mettrait le gouvernement à son avantage en père fouettard comme le demande l’électorat, ait besoin des vacances pour passer.