Intéressant dans la conclusion (sur laquelle je ne suis pas foncièrement en désaccord) mais bien que n’ayant pas été à Ground Zero, certains arguments me laissent coi (ou « quoi » je ne sais pas...) : * « Comment 84 étages (inférieurs à l’impact) ont fait pour se réduire en farine (temps de chute 15 secondes) ? » Pour comprendre, il faut savoir que les Twins Towers n’étaient pas fabriquées en béton armé mais en acier, verre et plâtre. De plus, la structure était tubulaire c’est à dire que les murs porteurs étaient les murs extérieurs. Les avions sont donc rentrès comme dans du beurre à travers les vitres et le métal. L’incendie, qui s’est déclaré, a alors fini d’endommager la structure. Les étages supérieurs se sont alors éffondrés sur les étages inférieurs. Il faut savoir qu’une structure est un équilibrage de force au même titre qu’un chateau de carte (en plus resistant quand même). Supprimez suffisament de composants de son équilibre et vous le verrez s’effronder sur lui-même. Les étages inférieurs pouvaient supporter les poids des étages supérieurs mais pas leur poids plus la vitesse de chute. L’acier supportant très mal la compression et le plâtre étant moins résistant que le béton, une réaction en chaîne s’est produite et tout s’est effondré très rapidement. Le résultat aurait été différent avec du béton armé mais il aurait impossible de construire un édifice de cette taille avec ces matériaux (trop lourd)."
OK pour le beurre, mais toutefois, essayez de lancer un crayon dans un chateau de cartes et vous verrez que le château ne tombe pas verticalement. L’apport d’énergie a du être si phénoménal que la structure que vous décrivez comme étant finalement en équilibre instable (car si on enlève les parties supérieures, les inférieures tombent ce qui ne me semble pas être d’une logique absolue !) aurait du être pulvérisée A L’HORIZONTAL ! Quand à l’acier « qui supporte très mal la compression », avec une module d’élasticité à minima de 300 000 MPa pour ce type, ce n’est pas tout à fait vrai (cela aurait été plus vrai pour du béton par contre) De plus vous oblitérez le facteur température : le kérosène utilisé dans les avions n’est aps censé brûler à plus de 1000 °C, or la température de fusion de l’acier est de 1700 °C environ.
* « »Hô que si qu’elles ont existé ces deux tours, tout comme le troisième batiment qui s’est effondré de la même façon (à la vitesse d’une chute libre, du jamais vu dans l’histoire de l’humanité), sauf que lui il ne s’est pas pris d’avion et qu’il était à quelques blocs de là..."
A quelques blocs de là ? On n’a pas la même définition de quelques blocs alors... L’écroulement de deux tours de plusieurs centaine de milliers de tonnes créé une onde de choc assez importante équivalent à un petit séisme... Pourquoi ce bâtiment s’est écroulé et pas un autre : toujours un problème de structure... C’est le seul autre bâtiment assez proche qui ne soit pas en béton armé... Si vous étiez allé à Ground Zero, cela vous paraîtrait plus évident (j’y suis allé deux ans après et vu l’allure des autres buildings, on imagine très bien la violence de la chose...)."
PAr définition, une structure telle que vous la décrivez par-ailleurs est plus souple qu’une structure en béton armée et aurait du être à même d’encaisser les accélrations dues à ce micro-séisme.
Je ne prétends pas tirer de conclusions, seulement attention : on peut faire dire ce qu’on veut à une demi démonstration
Amicalement
24/11 00:29 - robin
:-(L’histoire actuelle évoque ce cri qui avait jadis fait réagir l’intellectuel (...)
12/11 12:16 - domdi
12/11 12:01 - domdi
l’article ici ne se focalise pas du tout sur le 11 sept 2001, prière d’en parler (...)
12/11 11:48 - domdi
09/11 20:51 -
donc faisons comme si nous avions peur ainsi nous nous intégrons à cette « grande peur » (...)
09/11 20:50 -
donc faisons comme si nous avions peur ainsi nous nous intégrons à cette « grande peur » (...)
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