Oui j’en ai d’autres, tous les jours quasiment il ya des morts civils en Irak et tu remarqueras que ce sont quasiment toujours des morts tués par des attentats commis par des insurgés. Maintenant personellement j’étais contre la guerre en Irak je pense que les USA ont fait une connerie mais ça n’empêche de voir que ceux qui tuent les civils et les soldats irakiens actuellement en Irak ce sont des musulmans insurgés et ce ne sont pas ni les américains qui les combattent, ni les Britanniques. Maintenant tu es malhonnête alors je vais prendre des exemples récents et je te mets au défi de trouver des exemples aussi récents de massacres equivalents commis par des américains :

jeudi 24 aout 2006, 13h55 Quatorze Irakiens et deux Américains tués dans des violences à Bagdad et ses environs

BAGDAD (AP) - Une série d’attentats et une fusillade ont fait au moins 14 morts jeudi à Bagdad et ses environs. L’armée américaine a par ailleurs annoncé la mort de deux soldats, tués jeudi et mercredi au sud de la capitale.

Trois soldats irakiens qui se trouvaient dans un blindé sont morts dans l’explosion d’une bombe au passage de leur convoi à Buhriz, à une soixantaine de kilomètres au nord de Bagdad, selon le commandant Salman al-Talabani de l’armée irakienne.

A Baqouba, à 60km au nord-est de Bagdad, une camionnette piégée a explosé tuant trois policiers qui s’approchaient après avoir été alertés qu’il y avait peut-être un cadavre dedans, selon la police.

Au sud de Jirf al-Melih, une bombe placée sur une route a explosé au passage d’une patrouille de police, tuant un policier et en blessant quatre autres, selon la police.

Dans le faubourg de Mashtal, dans l’est de Bagdad, une voiture piégée a tué deux passants et blessés cinq autres, selon le lieutenant Bilal Ali Majid de la police irakienne. L’explosion a eu lieu à une centaine de mètres d’un commissariat.

Une autre voiture piégée a explosé dans le quartier sunnite d’Azamiyah, tuant deux civils et en blessant quatre autres, selon le lieutenant Thair Mahmod de la police. Toujours dans ce quartier, un policier a été abattu et un autre blessé par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur une patrouille, selon un autre responsable de la police, le lieutenant Ahmed Mohammed Ali.

Dans le quartier nord de Bagdad de Suleikh, une bombe placée sur la chaussée à proximité d’une mosquée a manqué une patrouille de police mais blessé deux civils.

Dans le nord de l’Irak, deux civils ont été tués par des hommes armés en voiture à Mossoul, à 360km au nord-ouest de Bagdad.

Le commandement de l’armée américaine a par ailleurs annoncé qu’un de ses hommes avait été tué jeudi dans l’explosion d’une bombe placée sur une route au sud de Bagdad et qu’un autre était mort la veille dans des combats dans le même secteur lors d’un raid pour capturer des « terroristes étrangers ».

Par ailleurs, la police irakienne a annoncé jeudi l’arrestation du chef local présumé de l’Armée des Moudjahidine à Mossoul dans le nord du pays. Abdul Rahman Ali Abdul Rahman a été arrêté dans une embuscade tenue par la police dans le centre-ville. AP

sb/v

La sécurité s’améliore à Bagdad, recrudescence des violences aux environs Par Thibauld MALTERRE

Le nouveau plan de sécurité destiné à réduire les violences confessionnelles à Bagdad commence à porter ses fruits, selon l’armée américaine, mais les attaques sont toujours nombreuses dans le reste du pays, où 17 personnes ont été assassinées mercredi.

Le Haut tribunal pénal irakien a continué mercredi d’entendre des témoignages à charge lors de la troisième audience du procès de Saddam Hussein, accusé de génocide pour les campagnes de répression Anfal au Kurdistan, et de six de ses lieutenants. A l’issue de cette troisième audience, le procès a été journé au 11 septembre « à la demande des avocats de la défense ».

Plusieurs femmes ont notamment décrit les effets des bombardements chimiques de leurs villages en 1987 et 1988. « Je vomissais du sang. Mes enfants étaient devenus aveugles. Ma peau pelait. C’était le jour du jugement. J’ai perdu trois enfants après les attaques chimiques : l’un n’a survécu que quelques mois, deux sont morts dans des fausses couches », a raconté Adiba Aoula Baïs, 45 ans.

Que Dieu les aveugle tous« , a-t-elle ajouté en désignant les sept accusés, au premier rang desquels Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan al-Majid, surnommé »Ali le chimique" pour son goût pour les gaz de combats, jugés pour génocide dans les campagnes de répression Anfal (butin de guerre), qui auraient fait jusqu’à 180.000 morts au Kurdistan

Par ailleurs, l’armée américaine a estimé que le plan de sécurité « En avant ensemble » pour Bagdad, destiné à réduire les violences confessionnelles qui ont fait des milliers de morts dans la capitale depuis le début de l’année, commençait à porter ses fruits.

« Il y a bien une baisse du niveau des violences à Bagdad depuis trois semaines. Le plan mis au point par le Premier ministre et son gouvernement se révèle maintenant très efficace », a affirmé le général américain William Caldwell, porte-parole de la Force multinationale en Irak.

Près de 30.000 Américains et Irakiens sont déployés dans la capitale depuis le début du mois, où ils ont notamment entamé une fouille maison par maison des quartiers les plus dangereux.

A ce jour, l’opération a principalement porté sur les quartiers de Doura (sud), Amariyah et Gazaliyah (ouest), où seules une à deux attaques quotidiennes sont désormais recensées, contre une vingtaine auparavant selon le général Caldwell, qui s’est aussi félicité de l’évacuation des ordures de ces quartiers et de l’instauration d’un dialogue avec les responsables locaux.

« La bataille de Bagdad va déterminer l’avenir de l’Irak », a assuré l’ambassadeur américain dans le pays, Zalmay Khalilzad, dans une lettre publiée mercredi dans le Wall Street Journal.

Le nouveau plan de sécurité « commence déjà à produire des résultats positifs », selon l’ambassadeur qui relève que le taux des violences à Doura a diminué de 80%. « Même s’il est trop tôt pour savoir si ces succès vont se poursuivre dans toute la ville, ces premiers progrès donnent espoir en l’avenir aux Irakiens, tout comme aux Américains », a-t-il ajouté.

Cependant, les violences se poursuivent dans le pays, en particulier dans les environs de Baaqouba, la capitale de la région de Diyala, située à 60 km au nord de Bagdad.

Au moins 17 personnes, dont 15 civils, ont été assassinées mercredi en Irak et les corps de neuf personnes assassinées ont été découverts à travers le pays.

Dix personnes, dont un policier, ont été tuées dans des attaques séparées par des hommes armés dans la région de Baaqouba, qui compte des communautés sunnite, chiite et kurde et où les violences confessionnelles sont les plus importantes du pays.

Deux civils ont également été abattus près de Kirkouk (255 km au nord de Bagdad) et deux dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur voiture au sud de Nassiriyah (350 km au sud de Bagdad).

Un officier de l’armée irakienne et un ancien membre du parti Baas de Saddam Hussein ont été abattus devant leurs domiciles à Amara (365 km au sud de Bagdad).

A Bagdad, un civil est mort dans l’explosion d’un engin piégé dans le quartier de Saadiyah (sud).

dimanche 20 aout 2006, 17h51 Violence en Irak : 20 morts et 304 blessés lors d’une procession chiite

BAGDAD (AP) - La fête chiite commémorant la mort de l’imam Moussa Kadhim a été endeuillée dimanche à Bagdad par des attaques de tireurs embusqués, qui ont tué 20 personnes et en ont blessé 304 autres lors de la procession traversant plusieurs quartiers sunnites de la capitale irakienne. La police a abattu quatre tireurs présumés.

Les tireurs s’étaient postés sur les toits d’immeubles et de maisons le long du parcours du cortège des fidèles se dirigeant vers Kazimiyah (nord de Bagdad), où se trouve le sanctuaire de l’imam Moussa Kadhim, septième des 12 imams du chiisme, descendants directs du prophète Mahomet par son gendre Ali. Kadhim, mort en 799, aurait été empoisonné en prison par le calife sunnite. Il est enterré sous le dôme doré aux côtés de son petit-fils.

Dans un des quartiers sur le trajet de la procession, on a pu voir des policiers ainsi que des miliciens chiites en gilets pare-balles échanger des tirs avec des assaillants invisibles, alors que la population courait pour se mettre à l’abri. Certains des agresseurs tiraient depuis un cimetière sunnite.

Au moins 20 fidèles ont été tués et 304 blessés, la plupart sans gravité, dans « plusieurs endroits de Bagdad », selon le porte-parole du ministère de la Santé Qassim Allawi et celui du ministère de l’Intérieur Saddoun Abou al-Oula. Selon le général Mahdi al-Gharawi, commandant de la première division de la police nationale irakienne, la majorité des blessés l’ont été lors de chutes dans les mouvements de panique déclenchés par les tirs.

D’autres responsables de police ont précisé que les forces de sécurité avaient abattu deux tireurs embusqués à Fadhil, quartier sunnite proche de Kazimiyah et deux insurgés présumés à Zafraniyah, où ils tentaient de se mêler à la foule. En tout, des dizaines d’hommes ont été arrêtés, certains qui avaient ouvert le feu et d’autres soupçonnés d’être sur le point de le faire.

Malgré les violences, les cérémonies se sont poursuivies, les estimations allant entre 200.000 et un million de fidèles.

L’an dernier, la commémoration avait été endeuillée par la mort de près d’un millier de personnes, tuées dans un mouvement de foule provoquée par la rumeur faisant état de la présence de plusieurs kamikazes dans le cortège. Nombre de fidèles étaient morts écrasés dans la bousculade sur un pont sur le Tigre, ou noyés en chutant dans le fleuve.

« L’année dernière, j’étais sur le pont, et je suis tombé à l’eau, mais cela m’a donné la force de revenir. Je peux défier les terroristes maintenant que je suis venu rendre visite à l’imam », décrétait Rahim al-Rubaïe, pèlerin de 29 ans.

Bagdad était sous haute sécurité pour cette fête, tous les véhicules y ayant été interdits de peur des voitures piégées, alors que les attentats et règlements de comptes sanglants entre chiites et sunnites se multiplient, faisant au moins une centaine de morts par jour et menaçant de plonger le pays dans la guerre civile totale. Quelque 12.000 militaires supplémentaires, américains et irakiens, ont été déployés dans Bagdad ces dernières semaines. AP

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et y’en toutes les semaines des dépèches comme ça !!!