Vous critiquez l’argumentaire de SLR : il est vrai qu’il a des failles et est trop exclusivement à charge et pas toujours consolidé.
En revanche lorsque vous défendez les propositions de M Sarkozy en ajoutant au passage que son programme serait « financé sans recours à l’emprunt public contrairement aux propositions de la candidate socialiste dont les promesses ne seront financées que par une optimiste hausse de la croissance économique » vous tombez exactement dans le même travers et prenez les gens pour des c....
Si l’on prend globalement l’ensemble des propositions (pas seulement pour la recherche et l’enseignement supérieur) de M Sarkozy, ça ne rentre pas :
- coupes claires dans une série d’impôts, induisant un manque à gagner de plusieurs milliards dans les recettes de l’état et certainement pas compensées par le non remplacement de fonctionnaires qui partent à la retraite (à ce sujet il n’a pas encore dit si les non remplacés seraient des policiers, des médecins et infirmières des hôpitaux, des professeurs, des chercheurs...)
- dépenses nouvelles à foison dont le catalogue incroyablement complet et coûteux proposé pour la recherche (au bas mot 20 milliards d’euros de dépenses supplémentaires rien que pour la recherche)
- et malgré tout réduction du déficit du budget de l’état et même réduction de la dette publique
On nous promet le beurre, l’argent du beurre et même le sourire de la crémière....
Et lorsque l’on fera le bilan de ce qui aura réellement été fait, les déçus seront ?....