Vous dites « La France a choisi dans les années 80 de surprotéger le travail »
Erreur car des 1984 le gouvernement (socialiste de Fabius) parlé de FLEXIBILITE et les syndicats avez négocié des accords de flexibilisation dans le droit du travail.
Par rapport aux années passées (60,70) cela représenté déjà un recul d’une rigidité du marché du travail importante qui s’est concretiser en 1986 avec le retour de la droite au pouvoir,par la suppression administrative de l’autorisation de licenciement.
La France n’a donc jamais choisi dans les années 80 de surprotéger le travail comme vous l’écrivez.
Vous dites aussi « A ce moment-là, on se disait : »le travail manque, empêchons autant que possible les entreprises de licencier, pour qu’un travailleur ne puisse connaître les difficultés d’être un nouveau chômeur ".
Erreur,durant cette période le gouvernement avec l’accord implicitent des syndicats (cfdt & fo) qui gérent les organismes sociaux ont flexibiliser les modalités d’indémnisation et d’allocation des chomeurs,ce qui aménera la logique politicienne à créer quelques années plus tard à la création du RMI.
Voila sur 10 ans comment les gouvernements et les syndicats ont cassé un socle social important de notre société apportant son lot de misère sociale et de travailleur pauvre et précaire.
Vous dites ensuite « Les Français sont persuadés que la précarité a augmenté depuis quelques années, encore une déformation médiatique. »
Désolé mais la précarisation depuis 1981 est une réalité (voir l’explication ci-dessus)
Vous dites
« L’emploi est beaucoup plus stable en France avec de plus de 11 ans de durée moyenne d’un salarié dans une entreprise alors que cette durée moyenne n’est que de 6 ans aux Etats-Unis, 7 ans en Angleterre et 8 ans au Danemark. Toujours le CDI qui protège le sacro-saint salarié. »
Si vous etes fonctionnaires vous avez entièrement raison mais en 20 ans la France à accrue les emplois de services qui se sont substituer avec la crise industrielles aux emplois d’industries et le peu de couverture sociale du secteur tertiaire par rapport aux emplois industriels qui ont été supprimés (emplois disposant de bonnes couvertures sociales acquises par les luttes sociales) n’a donc rien à voir avec les avantages acquis du passé.
De plus,en tant que informaticien ,j’ai fais plusieurs dizaines de sociétés en 10 ans sans pour autant etre « instable » ou « caractériel » mais tous simplement en suivant l’évolution des sociétés informatiques qui avaient des contrats intérressants et mieux rémunérés car c’est une activité qui est cyclique et suit l’évolution de la croissance économique.
Vous dites ensuite « Pour étrangler le cou aux idées reçues, empêcher le licenciement empêche aussi les embauches, protéger l’emploi pérennise le chômage et paupérise la population. »
Une belle phrase mais si vous etès gérant de votre société vous savez que ce sont les charges sociales qui empèchent les embauches (www.urssaf.fr - pour faire une simulation des charges)
Vous dites ensuite « qu’il faut impérativement arrêter de protéger le salarié dans la conservation de son emploi, »
Cela ne veut rien dire car quand une entreprise embauche c’est qu’elle a des contrats et donc à un besoin de personnel sur une durée moyenne ou longue et qu’au fil du temps cela constitue de la valeur ajouté.
Vous dites « mais plutôt protéger et aider le chômeur à retrouver rapidement du travail, au besoin, en lui donnant une formation si son secteur professionnel est bouché. »
Si vous connaissez l’évolution des différents marchés pour les 3 ans à venir dans les domaines de la technologie et des produits qui se vendront demain n’hésitez pas à laisser la liste ici sur ce site !!!!
« Une fois ces mesures mises en place, le chômage baissera automatiquement et de manière durable. »
Cette phrase je l’ai déjà entendu c’est 20 dernières années et rien ne s’est passé à l’exception de la reprise mondiale début 1997 dû au passage à l’an 2000 et à l’euro qui à nécessité d’énormes investissements et donc créés des emplois par centaines de milliers et aussi un retour à la confiance en France des investisseurs.
Quand à la mobilité je suis disposé à travailler les week-end en vacation de 12heures sur Toulouse,Lyon,Montpellier...mais les frais de déplacements,d’hébergement et de nourriture ne permettent pas ce type de mobilité en France (je l’ai pratiqué et rien n’est fait depuis 20 ans pour ce type de mobilité !!!)
Vous dites pour conclure
"Il est d’ailleurs à noter que la majorité des patrons ne demandent pas une baisse des impôts sur les sociétés, pas plus d’aides financières de la part des régions ou de l’Etat, non, ils veulent embaucher simplement, rapidement, sans contrainte et sans risque
FAUX,ils tapent toutes les aides qu’ils peuvent,empêchent les sous-traitants de vivre en réduisant les appels d’offres sur des critères restrictifs par l’argent et veulent une baisse des charges sociales
Voila résumé à la va vite une page de l’histoire de France
Je terminerais par dire,que ce n’est pas le nom « entrepeneur » qui permet d’avoir raison ou de déformer la réalité
PS : j’ai aussi été plusieurs fois entrepreneur dans l’informatique !
22/05 16:46 - Aris
A visiter bien ce site , site avec une démarche concrete face à la problematique du marché de (...)
16/05 19:44 - melon
merci Boileau, de nous rappeler coment on pouvait penser au 19ème. Ca met nos vies, nos (...)
16/05 04:18 - Boileau419
Cet article a du sens dans le schéma de la pensée actuelle, qui est essentiellement une pensée (...)
16/05 04:13 - Boileau419
Réclamer un emploi, c’est vouloir des maîtres. Quand on pense qu’au XIXe siècle (...)
16/05 01:13 - tristanp
Je ne m’arrêterais que très peu sur votre commentaire qui est tellement réducteur de ma (...)
15/05 21:48 - Jimd
il n’y a pas de chiffre de ce type s’appliquant a toutes les economies (...)
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