bonjour,
je réagis, en passant, à une partie du commentaire...
Les ’droits de l’homme’ comme principe absolu et inattaquable, qui a remplacé en France la conception religieuse de l’homme après la Révolution (conception qui idéalisait le pouvoir divin, incarné dans la personne du roi), pour créer un idéal ’laïc’ les droits de l’homme...
Je ne remets pas en question le but de ce texte (qui donne une base très forte, notamment pour un idéal de démocratie !)
Une critique de celui-ci peut pourtant être faite... Notamment sur la conception de l’être humain que cette déclaration porte en elle...
Cette question a d’ailleurs fait débat en 1789, ou s’affrontaient partisans des ’devoirs’ et partisans des ’droits’.
Sur Sarkozy, encore une fois on voit qu’il ne mâche pas ses mots... critiquons-le dans la forme, mais réfléchissons également au fond... Accordons-nous trop d’importance à nos droits en société, et pas suffisament aux devoirs qui permettent à cette société de continuer d’exister ?
La liberté totale existe-t-elle vraiment ?
(ou demandé autrement) un individu peut-il être entier , ’lui-même’, en dehors de la société qu’il habite, dont il partage la langue la culture, etc...
D’une conception religieuse de l’homme, on est passé à une version laïque ’la déclaration des droits de l’homme’, mais à élever cet objet en absolu et universel, ce n’est finalement que créer une nouvelle religion (on veut croire à cet absolu, cet illimité, ce ’divin’ - amusant d’ailleurs de noter que la déclaration à a fait l’objet d’une représentation graphique s’inspirant des tables de la loi divine...)
c’est un texte fort, un texte qui fait consensus au niveau international (ONU) et fait sens comme limite à de nombreuses violences de nos sociétés , un très bon texte donc. Mais ce n’est qu’un texte écrit par des hommes, et qui porte une conception très occidentale de l’ « individu » libre, éclairé, pleinement conscient, et porteur de ses droits...
j’aime pas les porteur d’UNE vérité, fussent ils humanistes !
