à jimd, voici un scénario qui nous amène dans l’impasse (cf Joseph Stiglitz, prix nobel d’économie, dans « un autre monde »)
Les marchés financiers s’ils ne sont pas régulés s’intéressent aux profits à court terme, ce qui a de nombreux effets catastrophiques. Parmi ceux-ci, l’abandon des stratégies à moyen et long terme, qui sont des marchés qui « créent réellement » de la richesse (innovation-recherche, planification industrielle, et autres).
Ces marchés sont à l’origine de plusieurs crises au fil du temps (Brésil, Thailande, et j’en passe) à travers des phénomènes d’« exubérance irrationnelle » qui conduit un pays à attirer de nombreux investissements (permettant la crétion d’entreprises, d’infrastructures etc) ce qui a des effets sur les structures industrielles, sociales etc. (« bulle »)
Lorsque la confiance s’en va, l’éxubérance se transforme en « peur irrationelle », phénomène auto amplificateur et les acteurs financiers retirent tous leurs billes en même temps, produisant un crack généralisé qui laisse l’économie dans un état plus mauvais que lorsqu’ils sont entrés. (passons sur les conséquences politiques pourtant centrales)
Un exemple simple : un pays, africain par exemple, délaisse l’agriculture de subsistance traditionnelle pour se mettre à cultiver disons du coton qui se porte bien sur le marché mondial, promettant des revenus plus intéressants pour les paysans. De nombreux fonds vont venir alimenter cette transformation. Mais lorsque le cours baisse (sous l’effet d’une subvention étatsunienne à ses propres producteurs par exemple), le coton africain n’est plus rentable, les investisseurs se barrent (dans le soja brésilien par exemple) après s’en être mis plein les fouilles et laissent les africains manger leur coton.
Pardon, mourir de faim.
une seule solution : la régulation.