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Commentaire de PELLEN

sur L'ère technologique à l'épreuve du dogme : une société vulnérable


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PELLEN PELLEN 19 mai 2007 10:28

Pour saisir les tribunaux, encore faut-il que des victimes soient identifiées et le délit constitué. Je vous mets au défi de trouver la moindre trace des uns et de l’autre, en France et dans les grands pays nucléaires. Vous ne trouverez jamais de victime des déchets nucléaires car il n’y en aura quasiment jamais. Ce qui n’est le cas ni du gaz, ni du charbon, ni de la pétrochimie, ni de toutes les activités domestiques et industrielles. La gestion des déchets nucléaires est, au contraire, hautement exemplaire et la société devrait s’en inspirer pour gérer l’ensemble de ses déchets, notamment chimiques dont la toxicité est éternelles et la traçabilité inexistante.

Quant à la radiotoxicité, je vous conseille de vous documenter avant de parler d’un sujet dont vous ignorez manifestement tout. Ne vous en déplaise, la radiotoxicité d’un radioélément est d’autant moins importante que sa durée de vie est élevée. C’est tellement vrai qu’en situations accidentelles les dispositions de prévention sanitaires se préoccupent prioritairement de la protection contre les radioéléments à vie courte, comme l’iode 131 (période de 1/2 vie de 8 jours), très logiquement susceptibles de libérer beaucoup d’énergie en peu de temps dans la matière vivante. Savez-vous que l’essentiel de la radioactivité naturelle du corps humain (près de 10000 Bq) est due au potassium 40 dont la période de 1/2 vie est... d’un milliard d’années. Quelle horreur !

André Pellen


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