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Accueil du site > Actualités > Economie > L’ère technologique à l’épreuve du dogme : une société (...)

L’ère technologique à l’épreuve du dogme : une société vulnérable

Les nouvelles technologies induisent-elles une mutation de la civilisation la dotant de sécurités collectives supplémentaires ou, au contraire, lui conférant une fragilité croissante ?

Certains essayistes, parmi les plus visionnaires et les plus audacieux, n’hésitent pas à décliner la vie quotidienne d’une certaine humanité des années 2025 à 2050 en termes de communications numériques ininterrompues entre toutes les classes créatives. Le cadre fusionnel de nos actuelles téléphonie, radio, télévision et informatique-internet - dotées d’instruments tels HSDPA, WiBro, WiFi et autre WiMax, probablement enrichis de nouveaux médias - devrait devenir le siège de l’activité de cette future agora.

Dans vingt à trente ans, les industries de l’assurance et de la distraction devraient dominer une socio-économie solidarisée en réseaux virtuels et matériels, dans laquelle on ne parviendra plus à distinguer les activités de divertissement de celles de la communication et de celles de la création des richesses culturelles, marchandes et industrielles. Non seulement la densité des activités privées et/ou professionnelles de la nouvelle société devrait s’en trouver sensiblement accrue, mais elle devrait atteindre une population en progression quasi exponentielle à travers le monde. Considérant que l’accroissement tendanciel du PIB mondial devrait être de l’ordre de 80 %, à l’horizon 2025, pareil scénario est assurément prometteur d’un supplément de prospérité sans doute inégalement réparti, en tout cas de nature à atténuer significativement la misère du monde...

Sauf que la source unique de l’influx sensoriel et de l’influx moteur de ce frénétique organisme sociétal demeurera, plus que jamais, la production électro-énergétique. Aujourd’hui, de prégnantes exigences climatiques prescrivent à cette dernière de conquérir tout ou partie de certains secteurs industriels comme les transports, renforçant le caractère vital qu’on lui pressent dans l’avenir.
Une majorité de lecteurs ne soupçonnent probablement pas que chaque seconde de la fiévreuse activité de nos sociétés est à la merci d’un équilibre, par nature précaire, dont l’entretien requiert une vigilance professionnelle de tous les instants : l’équilibre « production-consommation » d’électricité. Ils n’imaginent sans doute pas davantage que, le temps d’une brève manœuvre de disjonction, la rupture irréversible de cet équilibre a le pouvoir exorbitant de faire reculer la civilisation... de plusieurs siècles ! Jusqu’à maintenant, ce redoutable voyage dans le temps a rarement excédé la semaine ; New-Yorkais et Californiens, détenteurs de records guère enviables, peuvent en témoigner. Mais, on imagine aisément une physionomie économique et sociale désormais cadencée à la fréquence électrique, confrontée au prolongement, sur plusieurs semaines, d’un black-out national comme celui du 10 décembre 1978.
De nos jours, compte tenu des dispositions techniques « post 10/12/78 », un tel black-out affecterait l’Europe entière. Voilà précisément tout juste quelques mois, celle-ci a bel et bien senti « le vent du boulet » de la panne électrique généralisée. De surcroît, on a toutes les raisons de craindre que cet incident ne soit le signe avant-coureur d’une ère de très grande instabilité électro-énergétique, hélas, appelée à durer, sinon à s’aggraver avec le temps. L’origine de l’incident est à chercher, au moins en partie, dans l’irresponsable politique énergétique d’outre-Rhin se jouant, avec une grande désinvolture, du devoir de solidarité continentale en la matière.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que, depuis plusieurs années maintenant, l’idéologie est parvenue à contaminer un domaine intellectuel dans lequel elle n’a pas sa place : celui de la rigueur scientifique et technique déterminant celui de l’usage rationnel des ressources collectives. Le potentiel électro-énergétique européen en est tellement atteint que, si rien de pertinent n’est fait de toute urgence, une à deux décennies pourraient bien être nécessaires à le rétablir dans la douleur. Le PDG d’EDF, Pierre Gadonneix, a beau clamer haut et fort qu’il faudra construire, en Europe, une capacité de 600 Gigawatts (600 milliards de watts) - soit « six fois le parc français actuel de 58 centrales nucléaires » -, en trente ans, pour satisfaire une croissance galopante de la consommation d’énergie, aucun écho ne lui parvient d’un partenariat européen manifestement autiste. C’est que - n’ayons pas peur des mots - l’idéologie, qui y triomphe, y a principalement été propagée par deux de ses éléments : l’Allemagne et l’Espagne. Nous devons à la promotion de leur désastreuse politique énergétique (20 Gigawatts éoliens allemands - la puissance de 20 tranches nucléaires - ne couvrent que 5 % de la consommation nationale !) une sous-capacité de production communautaire, que l’ensemble des Européens n’ont pas fini de payer.

La mise en regard des aptitudes technologiques à la production électrique de divers instruments avec les besoins mondiaux émergents est pourtant de nature à démystifier le plus simplement du monde une logorrhée écolo-politique dont on a le plus grand mal à comprendre qu’elle parvienne encore à dévoyer des membres de la communauté scientifique.
Quels que soient les progrès de la recherche, énergies photovoltaïque et éolienne réunies ne seront, en moyenne, jamais capables de mettre à disposition permanente plus d’une douzaine de Mégawatts (millions de watts) au km2 instrumenté, c’est-à-dire définitivement neutralisé pour tout autre usage, y compris agricole. Or, dans moins de vingt ans, plus d’un milliard de points de distribution domestiques et professionnels supplémentaires devraient être alimentés en Amérique latine, en Afrique du Nord et dans tout le sous-continent Sud-Est asiatique. Les économies émergentes de ces régions auront alors fait croître de moitié le revenu moyen de chaque habitant de la planète. On imagine difficilement qu’une majorité de ces nouveaux consommateurs - sans doute « numérisés » et épris de confort domestique - n’exigent pas la mise à disposition individuelle d’au moins un Kilowatt électrique permanent. Au total, c’est une capacité de production de quelque 1500 tranches nucléaires que la nouvelle demande mondiale requiert sous vingt à trente ans... non compris la demande supplémentaire d’Amérique du Nord, d’Australie, de Russie et du Japon !

Dès lors, qui peut encore sérieusement soutenir que, dans un quart de siècle, il sera possible de substituer à ce nécessaire potentiel de production d’au moins 2000 tranches nucléaires une capacité éolienne, photovoltaïque et même bio-massique équivalente... sans le secours massif du charbon et du gaz ? Quand bien même on ne sait quel ubuesque pouvoir transnational s’obstinerait à instrumenter les centaines de milliers de km2 de territoires requis, comment parviendrait-il à financer un projet aussi pharaonique et, surtout, la compétitivité commerciale de ses innombrables ouvrages de production ? Où trouverait-il des ingénieurs et des techniciens assez fous pour prendre en charge l’exploitation d’un système électrique dont on sait d’avance la redoutable instabilité chronique ? Et encore, le pire d’un tel dessein n’a pas été évoqué : le pire serait le saccage de vastes territoires supplémentaires par les millions de kilomètres de lignes électriques et d’installations relais en tout genre, que le drainage à une échelle aussi extravagante d’énergies trop diffuses exigerait sans conteste possible !

En France, ceux qui, prétendant s’affranchir de la rationalité commerciale continuent de revendiquer le renoncement de la nation à de considérables économies d’échelle - 1600 fois la production d’un Kilowatt instable et assisté coûtera toujours plus cher que la production de 1600 Kilowatts pérennes - doivent supporter, seuls, les conséquences financières de choix individuels, purement dogmatiques. Le temps est en effet venu, pour les pouvoirs publics, de les amener à s’y résoudre en abrogeant cet insane arrêté Cochet obligeant EDF à acheter, entre autres, l’électricité éolienne à un prix prohibitif. Plus personne n’ignore qu’il en va de la réalité des vertus écologiques et anti-CO2 de l’aérogénération comme de celle des armes de destruction massive irakiennes. Pourtant, ce n’est pas à cette grossière imposture intellectuelle, très facile à démystifier, que la loi Cochet doit le plus son caractère inique. Elle le doit bien davantage au fait que, distraire des ressources collectives considérables dans ce genre de gadgétisation industrielle, constitue un crime contre une sécurité d’approvisionnement essentielle pour la nation.

Car c’est une évidence criante que, non seulement le cœur des sociétés de demain promet d’être toujours plus électrique, mais se devra d’être toujours plus musclé et plus exempt de la plus éphémère défaillance. On devine aisément que la moindre arythmie d’un tel organe pourra causer de désastreuses lésions au futur corps social, que les conséquences du prolongement non maîtrisé de toute syncope y seront incalculables. Conscient de l’impressionnante vulnérabilité du bijou technologique auquel la vie des hommes est en train de s’inféoder, est-il bien responsable de confier son alimentation à la chiche et capricieuse prodigalité du vent et du soleil ?

Soyons confiants ! Le temps du triomphe d’une sagesse résignée est plus proche qu’on ne le croit. Elle énonce qu’avec les seuls charbon, gaz, pétrole et nucléaire, la société n’a et n’aura jamais, avant très longtemps, d’autre choix crédible pour son salut énergétique.

André PELLEN


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35 réactions à cet article    


  • aquad69 15 mai 2007 10:54

    Bonjour Pellen,

    Sans partir dans les détails pointus, le développement à l’indéfini du grand système technique dont vous parlez produit deux conséquences :

    1) Une créativité humaine de plus en plus réduite : par la perte d’autonomie et par la mise en conformité aux normes de plus en plus complète de chaque participant, il se crée une sélection qui élimine les éléments vraiment originaux : on ne cesse d’inventer, mais ces « inventions » ne sont « originales » qu’en apparence...

    Et tout celà produit un gigantesque « courant » contre lequel il est quasiment impossible d’aller, et que personne, fut-il le président du pays le plus puissant de ce monde, ne peut plus inverser : l’évolution technique et économique est devenue aujourd’hui extrêmement rigide et à sens unique, peu maîtrisée et, malgrès les apparences, très peu adaptable aux changements brutaux.

    2)Cette rigidité et « spécialisation » serait déjà en elle-même source de fragilité ; mais il y a aussi le fait qu’en se complexifiant à l’extrême ces système travaillent de manière de plus en plus tendues, et que dans ces conditions la moindre défaillance peut entraîner des conséquences exponentielles, du style de ce que l’on étudie dans les théories dites du chaos ; ceci est valables pour tous les aspects de nos sociétés, techniques, économiques, financiers, etc...

    Il faut évidemment rester prudent dans ce genre de propos : dans les années soixantes le club de Rome avait déjà prédit le pire : et puis la micro-informatique s’est développée, et l’horizon de nos limites s’est alors immensément élargi.

    Mais il semble bien tout de même qu’aujourd’hui ces limites réapparaissent à l’horizon, dues surtout aux contraintes économiques : on pourrait théoriquement continuer de développer la complexité technique à l’indéfini, mais aurons-nous les ressources financières suffisantes ?

    Cordialement Thierry


    • PELLEN PELLEN 17 mai 2007 18:17

      J’adhère sans réserve à la thèse que vous développez et qui me semble pouvoir se résumer au constat effrayant suivant : il existe sur Terre deux entités vivantes d’intelligence supérieure désormais distinctes, l’Homo Sapien... et le corps social humain. Je dis distinctes parce qu’il est hélas incontestable que la dernière entité a fini par prendre une totale autonomie, par rapport à la première, et que l’antagonisme entre les deux ne cesse de s’amplifier. Le drame c’est que le potentiel cérébral du corps social est sans commune mesure avec celui de l’Homo Sapien.

      Le problème pour nous, individus contemporains, c’est qu’à échelle humaine - une à deux générations tout au plus - nous avons d’énormes (et triviales !) responsabilités de subsistance vis-à-vis de nos enfants et petits-enfants et que ce n’est pas leur rendre service que de céder à une démagogie spéculative confinant de plus en plus à l’extravagance. Cette démagogie suscite légitimement l’indignation lorsqu’on observe qu’elle est le fonds de commerce de mouvements partisans, dont les promoteurs savent n’avoir pas à assumer des conséquences susceptibles, à moyen terme, de s’avérer désastreuses ; trop conscients qu’ils sont des protections socio-économiques dont il jouiront longtemps encore.

      Imagine-t-on, un jour, la comparution de Dominique Voynet et de Lionel Jospin, pour trahison des intérêts supérieurs de la Nation, lorsqu’on se rendra compte que leur gouvernement a délibérément envoyé, à grands frais, à la casse un précieux réacteur... de 4ème génération ?

      Quant à la question de savoir si l’Humanité sera toujours capable de dégager les richesses nécessaires à la traduction industrielle du développement exponentiel de l’innovation technologique, je pense qu’elle le pourra tant qu’elle disposera de richesses primaires suffisantes. Car la civilisation humaine est un organisme complexe dont la nourriture de son vorace développement n’est autre que son propre berceau... Et comme, jusqu’à plus ample informé, nous n’avons pas de berceau - de garde manger ! - de rechange, eu égard à nos sombres spéculations d’avenir , je ne vois qu’une drastique maîtrise de la démographie pour tenter de faire durer le règne du genre humain.

      Bien cordialement,

      André PELLEN


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 14:27

      Et qui doit on traîner devant les tribunaux pour les déchets de cette industrie, la plus polluante en terme de temps ? Doit on rappeler ici que certains déchets seront radio-toxiques pour des centaines de milliers d’années ? Est-ce pour vous un détail ?

      Pour une étude longue et assez complète sur les risques liés au nucléaire

      http://www.dissident-media.org/infonucleaire/


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 14:52

      Et le comble de l’horreur à mon sens, cette demande de maîtrise de la démographie.

      Car sachez qu’elle à lieu de manière eugéniste quand on sait que toutes les 5 secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de malnutrition, victime de la dette et des mécanismes d’ajustements structurels imposés par les IFI (Banque mondiale et FMI) aux PED (Pays en voie de développement) et PMA (pays les moins avancés).

      Nous polluons, instiguons un modèle de développement énergivore et sans aucuns principes de précautions afin de satisfaire nos envies de GSM - wifi et autres gadgets nocifs à la santé et à l’environnement. Et en plus de commettre ce crime contre l’humanité, votre seigneurie réclame le droit de contrôler la vie...

      Mais sachez que notre planète « garde-manger » a la capacité de nourrir 12.000.000.000 d’individus [chiffres de la FAO dans son rapport de l’an 2.000, cité par Jean ZIGLER (rapporteur spécial des Nations-Unies pour le droit à l’alimentation) dans son ouvrage « Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent » ]

      Donc, l’élimination du droit à naître n’est finalement justifiée que par l’envie de continuer à faire joujou avec les gadgets technologiques... c’est terrible !


    • PELLEN PELLEN 19 mai 2007 10:28

      Pour saisir les tribunaux, encore faut-il que des victimes soient identifiées et le délit constitué. Je vous mets au défi de trouver la moindre trace des uns et de l’autre, en France et dans les grands pays nucléaires. Vous ne trouverez jamais de victime des déchets nucléaires car il n’y en aura quasiment jamais. Ce qui n’est le cas ni du gaz, ni du charbon, ni de la pétrochimie, ni de toutes les activités domestiques et industrielles. La gestion des déchets nucléaires est, au contraire, hautement exemplaire et la société devrait s’en inspirer pour gérer l’ensemble de ses déchets, notamment chimiques dont la toxicité est éternelles et la traçabilité inexistante.

      Quant à la radiotoxicité, je vous conseille de vous documenter avant de parler d’un sujet dont vous ignorez manifestement tout. Ne vous en déplaise, la radiotoxicité d’un radioélément est d’autant moins importante que sa durée de vie est élevée. C’est tellement vrai qu’en situations accidentelles les dispositions de prévention sanitaires se préoccupent prioritairement de la protection contre les radioéléments à vie courte, comme l’iode 131 (période de 1/2 vie de 8 jours), très logiquement susceptibles de libérer beaucoup d’énergie en peu de temps dans la matière vivante. Savez-vous que l’essentiel de la radioactivité naturelle du corps humain (près de 10000 Bq) est due au potassium 40 dont la période de 1/2 vie est... d’un milliard d’années. Quelle horreur !

      André Pellen


    • PELLEN PELLEN 19 mai 2007 12:04

      Vivre nombreux pour seulement exister à la surface du globe, sans rien exiger d’autre que les moyens les plus frugaux de la subsistance : telle semble être la devise de cette logorrhée archi-rebattue et dégoulinante d’une générosité de posture. Autrement dit, vivre en étouffant constamment le déterminisme créatif d’un être unique dans l’Univers, peut-être le seul en mesure de donner un embryon de sens à la vie et à tout ce qui la permet. En un mot, il s’agit là d’un code de l’existence consistant à nier l’essence même du génie humain, dans ce qu’il a de plus élevé, mais aussi de plus implacable.

      Or, c’est précisément ce que ce génie a de plus implacable que toutes les Nations de la planète mettent aujourd’hui en oeuvre contre toutes les Nations. Celles qui, au nom d’on ne sait quelle théologie laïque déconnectée du réel, se déroberont à cet implacable ne manqueront pas d’être asservies par les plus lucides et les plus pragmatiques... pas moins humanistes que leurs vassaux !

      Parce que je ne veux pas voir ma descendance asservie, je ne cesserai de combattre la démagogie socio-économique sous toutes ses formes.

      André Pellen


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 20 mai 2007 01:06

      Pourquoi s’emm**de t’on alors à vouloir les enfuire ?

      Il suffirait à vous lire de les laisser quelques temps dans des conteneurs et le tour serait joué.

      Merci ! Vous enlevez à la communauté scientifique du monde un casse tête qui semblait horriblement compliqué.

      Je contacte la presse internationale dès demain. Quelle chance, vous allez être célèbre. Peut-être alors que les méchants Chinois vous laisseront tranquille.


    • l ecolo 21 mai 2007 14:40

      vous avez écrit : « Et qui doit on traîner devant les tribunaux pour les déchets de cette industrie, la plus polluante en terme de temps ? Doit on rappeler ici que certains déchets seront radio-toxiques pour des centaines de milliers d’années ? Est-ce pour vous un détail ? »

      Je dois vous apprendre que les « déchets » nucléaires sont très soigneusement conditionnés, de façon à empêcher tout contact ultérieur avec l’environnement, au moins jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé une radioactivité proche de celle de la nature.

      Il n’en va, évidemment, pas de même avec les déchets (particules, gaz à effet de serre ou pathogènes, liquides pollués) issus de la combustion des fossiles (ligniten, charbon, gaz, pétrole) et ceux de la plupart des industries chimiques. Les pratiques agricoles ne vous inquiètent pas non plus alors qu’elles sont à l’origine de la plus grande pollution qui soit dans les pays industrialisés.

      Il ne doit pas y avoir deux poids et deux mesures :

      - une liberté quasi totale de polluer, pourvu que le nucléaire ne soit pas utilisé si peu que ce soit,

      - une interdiction absolue du nucléaire, quand même il est prouvé qu’il est, en tant que source d’énergie, à l’origine de la pollution la moindre et la moins dangereuse.

      Il me paraît particulièrement inquiétant qu’il se trouve tant d’associations nationales et internationales pour protèger les énormes intérêts particuliers des rois et des émirs du pétrole, au mépris des intérêts généraux de la nation et des populations tant présentes qu’à venir.

      Dois-je vous apprendre qu’en France, au moins, toute l’industrie électro-nucléaire se trouve sous la coupe de l’État ?


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 21:00

      une interdiction absolue du nucléaire, quand même il est prouvé qu’il est, en tant que source d’énergie, à l’origine de la pollution la moindre et la moins dangereuse.

      C’est vrai que le soleil et le vent polluent énorméments...


    • le mave 15 mai 2007 11:54

      Plutôt qu’augmenter la production d’électricité ,ne serait il pas plus simple de diminuer la consommation .

      Quant à l’argument sur les lignes électriques qui abiment le paysage ,on peut le retourner en disant que des micros points de production proches des lieus de consommation diminuent les pertes en transport et les constructions de lignes .


      • l ecolo 21 mai 2007 15:02

        à l’attention de le mave :

        Il est, c’est certain important de modérer sa consommation d’énergie.

        Cela dit, comme de toutes ies bonnes choses, il ne faut pas en abuser.

        Au cours des vingt années pendant lesquelles j’ai travaillé en Afrique noire (par dans l’énergie, mais dans le transport) il m’a été donné de séjourner dans des endroits où certaines populations vivaient sans utiliser aucune énergie fabriquée (même les allumettes étaient remplacées par des tisons transportés avec soi dans des pots de terre).

        Il est encore possible, pour ceux qui le désirent, de mener ce genre de vie très économe de toutes les sources d’énergies.

        Ah, la vie au grand air dans un village perdu d’Afrique !

        L’idée est belle, mais la réalité bien différente.

        Pour éviter de sombrer dans le misérabilisme je vous demande seulement de réfléchir sur ces deux points :

        1.- l’espérance de vie à la naissance, en Afrique, atteint péniblement quarante ans, chez nous elle dépasse quatre-vingts ans,

        2.- ce sont les habitants de l’Afrique qui sont attirés par nos conditions de vie et non l’inverse, pourtant ils ne sont pas stupides (un de mes amis africains a eu à former des pilotes de ligne français...)

        Cela pour dire que les économies d’énergie que nous pouvons réaliser sans mettre notre santé en péril, quoique nécessaires, sont très largement insuffisantes pour obtenir une limitation efficace des rejets de gaz à effet de serre, si nous continuons à brûler des combustibles fossiles.


      • PELLEN PELLEN 17 mai 2007 15:54

        Il y a quelque chose de surréaliste dans l’obstination de la mouvance écolo-politique - à laquelle vous semblez appartenir - non seulement à nier une réalité manifeste, mais à se penser en prescripteur universel exclusif des bonnes et des mauvaises pratiques existentielles de l’Humanité. Heureusement, l’opinion semble de plus en plus sensible à l’indécence de cette liturgie émanant d’une classe occidentale, somme toute très protégée, se permettant d’inviter le monde à une ascèse généralisée.

        L’autre classe occidentale, dont le niveau de vie résulte directement du régime moteur de l’activité marchande, la méconnaît superbement et, davantage encore, ces multitudes africaines, sud-américaines et asiatiques mettant aujourd’hui les bouchées doubles à sortir du sous-développement. Car, l’une et les autres attendent la démonstration du distingué Benjamin Dessus que l’accroissement hautement souhaitable de l’efficacité énergétique puisse un jour être en mesure de désolidariser la croissance économique de l’accroissement de la consommation énergétique.

        Au demeurant, rien n’empêche les promoteurs de l’auto-modération de cette consommation de se l’imposer, sans attendre les gains de ladite efficacité dont, au passage, le coût ne manquera pas d’être très élevé pour la collectivité. Ils pourraient, par exemple, limiter significativement l’usage par trop intensif de leur ordinateur, en réduisant fortement la pratique d’un « Chat » que d’aucun jugent excessif et largement superfétatoire... Reste à savoir ce qu’en pense l’équipe d’Agoravox, dont le métier n’existait pas voilà seulement 10 ans, dont le métier ne pourrait en aucune manière exister sous un régime de disette électrique.

        Je note, en tout cas, que vous ne semblez pas indisposé par la remise en cause directe de l’arrêté Cochet. Je m’en réjouis et ne suis probablement pas le seul en France. Aussi, Alain Juppé doit-il désormais savoir la résolution de nombre de ses compatriotes à s’affranchir de l’impôt injustifiable dont cet arrêté dissimule le drainage.

        Quitte à froisser nos partenaires communautaires - allemands, danois et espagnols, en particulier -, ils feront tout pour convaincre le nouveau super-ministre d’en tirer des conséquences conformes à l’intérêt national. En tout état de cause, cet arrêté ne peut rester en l’état.

        André PELLEN


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 10:47

        Que faites-vous du pic d’uranium que nombre d’experts énergétiques nous annonce dans plus ou moins 70 ans (à consommation égale) ?

        Le corps politico-industriel dirige le corps social des plus aisément grâce aux puissants canaux de communications qu’elle a en sa possession. Il serait donc relativement aisé et assez rapide de conduire l’humanité vers une rationalisation de l’usage de l’objet, infantilisation permanente du plus grand nombre (La voiture, le GSM-appareil photo-percolateur ; Ces objets ne poussent en aucun cas à une créativité embellissant notre quotidien !) Cela prendrait le temps de deux générations. (Cf. le devoir de mémoire que nous impose l’holocauste, la mort des derniers survivants est vue comme une perte de mémoire et un risque d’oublis !)

        Il s’agit donc de continuer à transmettre l’idée que des changements révolutionnaires de nos habitudes égoïstes sont plus que nécessaires, puisque aucune alternative énergétique n’est envisageable à cours terme et que la production mercantile détruit au travers de 100.000 substances chimiques notre fertilité, notre santé et celle de nos enfants et saccage la nature dans des proportions toujours croissantes !

        Le financement de ces 300 centrales supplémentaires de type REP dont vous nous parlez représente un investissement colossal majoré de 25%(minimum) pour le démantèlement. Totalement Irréaliste !

        Quant à ITER, les sommes astronomiques engloutie dans cette chimère sont définitivement gaspillées !

        Un monde meilleur est avant tout une question de volonté, et je n’accepte en aucun cas le fatalisme dont vous faites preuve !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 11:04

        Grossière erreure de ma part, il ne s’agit pas ici de l’humanité dans son ensemble, quand on asit qu’un tiers de celle-ci vit avec moins de deux dollars par jour et que par conséquent, celle-ci se contrefiche du HSDPA, WiBro, WiFi et autre WiMax qui nous bombardent de rayonnement néfastes !

        Voici un lien vers le site d’un éminent scientifique qui démonte l’innocuité des rayonnements quotidiens auxquels ces joujoux, merveilles de créativités nous exposent

        http://www.001.be.cx/

        Résistances !!!


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 12:16

        De plus, votre article part d’un postulat d’auteurs de sciences-fictions... un régal à démonté, malgré la charmante tournure de vos longues phrases !


      • PELLEN PELLEN 18 mai 2007 19:14

        De grâce, cher Monsieur, ne vous laissez pas abuser par la propagande de « Sortir du Nucléaire » et/ou de Greenpeace ! La réalité de ce prétendu pic d’uranium est la suivante.

        Les réserves avérées d’uranium naturel sont de 4 à 6 millions de tonnes et les spéculatives de 16 à 20 millions de tonnes. Au taux de consommation des réacteurs existants dont le nombre ne croîtrait plus, mais que l’on renouvellerait systématiquement, ces réserves représentent 300 ans de consommation. Une multiplication par 8 de leur nombre - un minimum pour faire face à l’accroissement prévisible de la consommation -, d’ici à 2050, épuiserait, en effet, ces réserves aux alentours de 2070.

        Oui mais voilà, si l’on fait appel à la régénération pouvant indifféremment brûler de l’uranium et un thorium en très grande quantité sur la planète, ces réserves sont tout à coup multipliées par 200 et par un facteur beaucoup plus important si l’on fait appel à la surgénération. Parmi les réacteurs correspondants - classés dans une 4 ème génération de science fiction dans la conscience collective - il en est un que la France exploitait avec 30 ans d’avance : le surgénérateur SuperPhénix qu’un pouvoir politique éclairé a tout bonnement envoyé à la casse aux frais du contribuables... Facture finale proche de 20 milliards d’euros !

        Une majoration du financement des 300 REP d’au moins 25 % pour démantèlement ? Vous avez probablement accès à des chiffres qu’EDF elle-même ne connaît pas encore. Mais, peu importe : même en y incluant ce supplément, il est incontestable que le prix de revient du kw.h nucléaire est le moins cher de tous ; et le provisionnement pour démantèlement est bel et bien inclus dans ce prix ! Alors je vous pose la question : si la capacité de production de ces 300 réacteurs s’avérait néanmoins requise, dans quel autre outil de production, forcément plus cher, proposez-vous à nos compatriotes d’investir ?

        Pour le reste, la tonalité de votre discours me désole. Ce sont des considérations philosophiques que seuls les riches peuvent se payer, bien entendu, en ne les faisant suivre d’aucune résolution pratique concrète. Vous dites ne pas vous résigner et ne pas accepter le fatalisme. Soit. Qu’allez-vous faire concrètement... personnellement ? Je vous propose de tenir votre discours aux Indonésiens, aux Indiens, aux Chinois et même aux Brésiliens.

        Lorsque la guerre vous est déclarée, il ne sert plus à rien d’en déplorer le caractère ignoble : il faut la faire ou mourir. Et je ne veux pas que mes enfants et mes petits-enfants meurent, ni même qu’ils deviennent les vassaux d’un nouveau pouvoir économique mondial, asiatique.

        André Pellen


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 18 mai 2007 20:34

        La guerre est un choix d’élite, jamais une fatalité. Cher monsieur, évitez à votre tour de vous laisser berner par le discours de guerre économique perpétuelle, excuse pratique de la doxa néo-libérale, qui justifie sont abyssale recherche de profit et les dégâts engendrés avec ce type d’arguments, ainsi que celui de ‘la main invisible du marché ». Vous voyez le monde comme un grand Stratégo, alors qu’au-dessus du panier, les cosmocrates, puissants parmi les puissants, dirigent le monde sans regarder aux origines raciales de leurs profits. Les 200 Transnationales les plus importantes ont cumulé 52% du PIB total de notre planète en 2006. Jamais un tel niveau de puissance n’a été atteint, que ce soit par un empereur ou un pape.

        Cette guerre que se livrent les PDG est la plus grande faiseuse de morts actuellement sur notre planète. En 2006, plus de la moitié du total des décès (toutes causes confondues) est imputable directement à la faim (En cause, le service de la dette auquel est soumis l’ensemble des pays du Sud)

        Alors, par pitié, sortez de ce replis identitaire et voyez les vrais causes du danger qui nous guettent. Il sera difficile de reprendre le pouvoir à ces hommes obligés de privatiser l’eau et le vivant pour satisfaire leurs actionnaires, mais elle est là, notre seule chance de voir nos enfants grandir dans un monde où les chinois nous montreront le même respect que nous leur montrerons.

        Pour le bilan négatif de Superphénix : La centrale contenait cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s’enflamme spontanément au contact de l’air, et explose au contact de l’eau en produisant de l’hydrogène, lui-même extrêmement réactif. Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium. Dès 1976, un ingénieur d’EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Sciences et Vie (n°703, avril 1976) qu’« il n’est pas déraisonnable de penser qu’un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d’un million de personnes. » ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix. Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s’est écroulée à cause de la neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là. Une des problématiques pour la sécurité est l’augmentation de la viscosité du fluide caloporteur (le sodium liquide) en cas de pollution mal maîtrisée.

        Quant à ITER, non seulement ça ne fonctionne pas encore aujourd’hui, malgré les millions dépensées, mais en plus, des scientifiques de hauts rangs critique pleinement un projet. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/label-france_5343/les-numeros-label-france_5570/lf61-afrique-mouvement_12521/sciences-technologies_12576/iter-soleil-dans-une-bouteille_26208.html#nb1


      • PELLEN PELLEN 19 mai 2007 09:50

        Au tout début des années 60, la Corée du Sud était un pays sous-développé. Elle affiche aujourd’hui un PIB supérieur à celui de la France, concurrence le Japon et s’impose comme l’un des 4 ou 5 dragons promettant de dominer l’économie mondiale avant le milieu du siècle. Je suis effaré de constater à quel point une idéologie de type New Age - vague résurgence du pathétique mouvement hippie des années 70 - vous aveugle au point de vous empêcher de voir toutes les « Corée du Sud » en puissance se disposant à dépecer un ordre économique occidental qui vous garantit encore - pour combien de temps ? - une retraite du loisir.

        Sans surprise, vous condamnez en bloc un progrès technologique galopant, au simple motif que ses innombrables fruits échappent à votre entendement et à celui de vos pareils. Pourtant, vous semblez très bien vous accommoder de l’usage d’un Chat internet pratiqué sans modération... à la seule condition toutefois de proscrire le recours à la WiFi !

        Une simple question : en l’absence de toutes ces technologies énergétiques et de service, dont vous souhaitez débarrasser l’Humanité, avec quoi pensez vous que la société pastorale appelée de vos vœux fera vivre les quelque 12 milliards d’individus dont Zigler et la FAO prétendent la viabilité sur notre planète ?... La viabilité avec notre niveau de vie, s’entend !

        André PELLEN


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 20 mai 2007 01:00

        Votre choix de la Corée du sud comme exemple de développement dangereux prouve votre immense ignorance de la réalité des faits. Si la Corée s’est développée aussi rapidement, c’est grâce aux DONS que lui ont offerts les IFI, ceci afin de montrer un exemple de réussite capitaliste à une Asie qui tirait vers le rouge. C’est à coup de milliards de dollars sans intérêts étouffants à rembourser que cette vitrine libérale s’est hissée au premier rang des PED, pour aujourd’hui avoir rejoint le club des nations développées.

        De plus, vous semblez craindre à tout va les monstres jaunes qui vont nous dépecer. Vous devez certainement avoir raison !

        Après avoir revu les films de Bruce Lee hier soir, profitants que les ZAZiatiques ne m’ont pas encore exterminé, je vous rejoins entièrement aujourd’hui.

        Inventons de GSM lances roquets pour nous protéger de ces méchants chinois, des tamagoshis-grenades à fragmentation contre les salauds de Vietnamiens, quant aux noirs, soyons rassurés, on leur a déjà tout pris.

        De plus, le nucléaire c’est tellement cool et pas dangereux que je vous ai commandé 2 tonnes de déchets pour fertiliser votre jardin.

        Merci de nous rendre la vue juste et la vie plus SSécurisée !

        Votre paranoïa est triste à voir...

        Nous sommes partout !!!


      • PELLEN PELLEN 20 mai 2007 09:17

        Encore et toujours la recherche de la psychose collective à l’aide de la même antienne. Peu importe à ses prophètes que le plus vieux réacteur français en service, Phénix, soit précisément l’un des tout premiers surgénérateurs mis en service dans le Monde : quarante ans de bons et loyaux services de production énergétique et de recherche sans le moindre incident. Peu leur importe que les Russes n’aient jamais cessé d’exploiter un surgénérateur, que les Indiens soient en train de construire le frère de SuperPhénix, que la R et D reprenne un peu partout sur cette filière.

        Mais, surtout, peu leur importe que l’un des 4 surgénérateurs, sur les 6 prototypes de cette génération 4 que Nicolas Hulot, lui-même, et les amis de Ségolène Royal considère comme LA solution énergétique nationale de l’avenir, soit un surgénérateur au Sodium pas fondamentalement différent de SuperPhénix.

        Le risque industriel du Sodium ? Vous vous gardez bien de le relativiser à beaucoup d’autres risques industriels que les populations contemporaines côtoient au quotidien. Vous ne connaissez sans doute pas la petite commune des Bouches-du-Rhône, Lavéra, à proximité de l’étang de Berre. Vous apprendrez que ses habitants et ceux des bourgades environnantes vivent constamment sous la menace permanente d’un risque « Chlore » justifiant l’existence d’un vaste Plan d’Urgence de sécurité civile. Peut-être, envisagez-vous de revendiquer l’arrêt définitif de la production de chlore par la pétrochimie toute proche ? En tout cas, je vous échange volontiers le risque sodium contre le risque Chlore !

        André Pellen


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 20 mai 2007 11:21

        Nicolas Hulot, l’ami BOBO des multinationales, dont le salaire mensuel est de 30.000 Euro, n’est nullement un exemple écologique à suivre, puisque le seul agenda de ses sponsors est la maximalisation des profits en un temps minimum ; L’économie du court terme. Les agences de communications au sein des géants transnationaux travaillent sans relâche à nous convaincre qu’ils vont nous sortir de l’abîme tecnologico-toxique dans lequel ils nous plongent chaque jour un peu plus. cf. l’article sur les agros carburants : http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=90

        Afin de vous rassurer sur la conscience que j’ai du problème écologique, je peux vous envoyer le contenu de la conférence que je présente à l’Université de Liège (B) ce mercredi. L’intitulé est le suivant : « Europe et environnement, que peut la nature face aux lobbies ? »

        J’y aborderai entre-autre combien les lobbies transatlantiques de l’industrie chimique ont déployé avec succès d’énormes efforts à l’aide de moyens colossaux afin d’empêcher la directive REACH de les contraindre à prouver l’innocuité des produits qu’ils commercialisent. Du coup, 99% des substances chimiques disséminées ne sont pas analysées avec sérieux.

        Les effets de la pollution chimique ont été bien établis par de nombreuses études sur les animaux. De multiples exemples prouvent ainsi qu’une série de produits détraquent le système hormonal : du fait de l’exposition à ces « perturbateurs endocriniens », des mollusques marins changent de sexe, des goélands deviennent hermaphrodites, des rapaces pondent des œufs qui cassent, des phoques perdent leurs défenses immunitaires, etc. Faute de tests systématiques, les effets sur la santé humaine sont moins bien connus. Néanmoins, de nombreux spécialistes sont de plus en plus convaincus que l’empoisonnement chimique est une des causes directes ou indirectes de l’augmentation observée de maladies telles que l’asthme, le cancer, les perturbations hormonales, les mutations génétiques, certaines déformations du fœtus et certaines maladies neurologiques. L’inquiétude est particulièrement vive concernant les conséquences de la pollution sur les femmes enceintes et sur les enfants, car l’organisme en croissance absorbe davantage les polluants. De plus en plus d’enfants développent des allergies. Le fait bien connu que l’asthme soit devenu la maladie chronique la plus importante à l’échelle mondiale chez les enfants est probablement due non seulement à la pollution de l’air par les particules mais aussi à la pollution chimique, y compris la pollution par l’alimentation. Certains neurologues estiment que l’occurrence plus grande du syndrome de déficit d’attention et d’hyperactivité chez les jeunes est en partie attribuable à la pollution chimique. La littérature spécialisée cite beaucoup d’exemples de ce genre. Or, souvent, les normes d’exposition aux polluants - quand il y en a - ont été établies en référence aux impacts des produits sur des individus mâles et adultes. De plus, les « effets cocktails » (mélange de substances) sont peu étudiés.

        Quel beau palmarès pour le génie humain, je comprends que vous en redemandiez. De plus, je ne prône nullement le retour à la bougie, mais nous pensons qu’une relocalisation de l’économie, avec une bonne dose de protectionnisme aux frontières du groupe des Etats nations européenne ne serait pas un mal. Mais pour cela, il faudra interner la folie capitaliste. Et sachez qu’il n’est nul besoin d’avoir recours à tous vos joujoux polluants pour être infiniment créatif ; Une feuille de papier et de quoi écrire et hop ! on commence un livre ou un haïku. Et c’est au départ d’un tube de bambou que peut naître un orchestre.

        Quant à votre discours, il commence à fléchir et à reconnaître la dangerosité du projet nucléaire contemporain. Une piste de réflexion est apparue récemment à la communauté scientifique avec la concrétisation du principe de la Z-Machine aux USA. Je ne peux que vous inviter à analyser la lettre que Jean-Pierre PETIT à écrit à Nicolas HULOT pour la sortie de son dernier bouquin.

        http://www.jp-petit.com/nouv_f/hulot_lettre_ouverte.html

        Voilà, bonne lecture et bon dimanche.


      • PELLEN PELLEN 21 mai 2007 10:03

        Le phalanstère fruste, anticapitaliste, protectionniste et méditatif que vous appelez ardemment de vos voeux existe déjà sur notre planète... il s’agit de la Corée du Nord ! Je vous conseille d’y demander asile : les népotes éclairés qui la dirigent ne seront que trop heureux d’accueillir le théoricien d’un régime socio-économique dont il sont, en quelque sorte, les précurseurs.

        Partout ailleurs, les années qui s’annoncent menacent être très difficiles pour vous. Car, je suis prêt à prendre les paris que, dans les prochaines décennies, l’essor universel du nucléaire civil sera sans commune mesure avec celui qu’il a connu dans les années 60-80 ; à commencer en France.

        Une électricité abondante et bon marché : votre cauchemar de l’explosion d’une économie industrielle débridée et dominée par cette planète numérique hyper-imaginative que vous prétendez mettre sous tutelle morale !

        André Pellen


      • l ecolo 21 mai 2007 15:46

        à Eric De Ruest

        Pour le bilan (d’après vous) négatif de Superphénix :

        Voici l’explication donnée par M. Lionel Jospin, alors Premier ministre, le 13 mai 1999 à M. Alain Peyrefitte, en réponse à la question écrite que ce dernier lui avait posée le 23 octobre 1997 (vous noterez que M. Jospin n’a pas pu être victime d’une quelconque précipitation) :

        début de citation :

        Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix, [...] Pour autant, Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme.

        fin de citation

        J’ai choisi deux extraits pour ne pas alourdir ce forum, mais le texte ne contient rien qui puisse faire penser qu’il s’agissait d’une technologie aussi dangereuse que vous la présentez.

        Pendant que nous sommes sur le sujet, je précise que, dans sa réponse officielle, M. Jospin ne prétend nullement que Superphénix « coûtait trop cher » mais seulement qu’il avait coûté « plus cher que prévu », ce qui n’a rien d’extraordinaire pour un prototype. M. Jospin le savait bien.

        Il est donc bien clair que Superphénix a été mis à la casse dans un but exclusivement électoraliste, sous la pression du parti politique Les Verts qui avait vendu les voix de ses adhérents et sympathisants à ce prix.

        Le prix à payer pour les Français a été de plus de 15 milliards d’euros*, plus un retard considérable sur les plans scientifique et technologique.

        Il faut également donner la raison pour laquelle le parti politique Les Verts tient tellement à la destruction de Superphénix (Rnr).

        Une des particularités des Rnr est d’utiliser la plupart des radionucléides (uranium enrichi, naturel, appauvri, U235, U238, mais aussi plutonium, thorium, etc.), donc de mettre à notre disposition des ressources considérables (bien au-delà de l’U235 utilisé dans les réacteurs à neutrons lents, auquel vous faites référence) et en faisant très peu de déchets, puisqu’il utilise la plus grande partie de ce que nous considérons actuellement comme des déchets.

        Cerise sur le gâteau : le fonctionnement en est très économique et cela peut fonctionner pendant des milliers et des millilers d’années.

        Ça, le parti politique Les Verts ne pouvait l’accepter : avec Superphénix en marche, c’est son avenir qui s’écroulait.

        Alors tant pis pour la France et les Français.

        Les Verts d’abord

        * Il a fallu dédommager les Allemands, Belges, Hollandais et autres Italiens qui participaient à Superphénix et pour qui il n’y avait aucune raison de l’arrêter


      • l ecolo 21 mai 2007 16:19

        à Eric de Ruest

        Lorsque vous vous en prenez au « lobbies » et aux « transnationnales » dont vous agitez la supposée superpuissance comme un épouvantail à moineaux, prenez-vous bien conscience de ce que l’industrie électro-nucléaire, par sa faiblesse, justement ne peut absolument pas en faire partie et que, en France en tous cas, il s’agit d’une industrie nationale en quasi totalité sous la coupe de l’État ?

        Par ailleurs, je vous approuve lorsque vous demandez des contrôles plus rigoureux pour les industries chimiques.

        Mais, comment pouvez-vous ne pas vous étonner que les soi-disant « écolos » mettent tous leur soins à ne surveiller que l’électro-nucléaire (qui est déjà l’industrie la plus règlementée) ?

        Il y a là quelque chose de choquant.

        D’une part, quelques universitaires se donnent bonne conscience en prononçant quelques discours convenus dénonçant de façon diffuses les agissements de pourtant réels destructeurs de la planète, discours dont ils connaissent bien l’inefficacité, vous en convenez, parce qu’il ne s’agit que de vague réprobation et que les associations de soi-disant « écolos » prennent bien garde à ne pas entamer d’action spectaculaire.

        D’autre part, des centaines d’associations, mobilisant parfois jusqu’à des milliers de personnes (certaines pompeusement décorées d’un titre qui de chercheur qui d’expert) traquent inlassablement le moindre becquerel pour en dénoncer d’imaginaires méfaits et en attribuer immuablement les conséquences à l’industrie électro-nucléaire.

        Que de paniques lancées pour rien ! Que d’argent (public) irrémédiablement gâché ! Le ridicule ne tue pas, ces associations en sont la preuve vivante.

        Toute cette agitation se passe en France, depuis des dizaines d’années, et alors que rien, absolument rien de dangereux provenant de l’électro-nucléaire n’a pu être mis en évidence.


      • l ecolo 21 mai 2007 18:35

        à Eric De Ruest

        vous dites : « la production mercantile détruit au travers de 100.000 substances chimiques notre fertilité, notre santé et celle de nos enfants »

        Nous sommes toujours de plus en plus nombreux, au point qu’il serait raisonnable que l’homme commence à avoir peur de son nombre. La fertilité de l’espèce humaine n’est donc visiblement pas en cause.

        Depuis la préhistoire, et de façon particulièrement marquée au cours de ces cent cinquante dernières années, notre espérance de vie n’a cessé de s’accroître. De plus, nous restons valides jusqu’à des âges de plus en plus avancés. Il est donc vain de prétendre que notre santé se dégrade.

        Vous introduisez « mercantiles » dans votre discours alors qu’il n’a rien à y faire - il serait plutôt normal et rationnel de lutter contre toutes les substances qui produiraient les effets que vous dites, même contre celles qui ne seraient pas « mercantiles ».

        Il semble que vous tentiez de faire naître un sentiment de terreur puis de répulsion envers ces « marchands » que vous paraissez abhorrer.

        Je ne dispute pas votre droit de détester les « marchands », croyez-le bien. Vous avez parfaitement le droit d’exprimer votre haine envers un groupe que la loi ne protège pas, même implicitement.

        Il n’est même pas impossible que certains « marchands » ne soient pas d’une honnêteté tout à fait aussi scrupuleuse qu’on serait en droit de l’espérer.

        Mais, vos arguments ne tiennent pas debout.

        J’ai le regret de vous le dire.


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 11:08

        Et bien, c’est un véritable déferlement de mépris, et quelle harangue, monsieur l’écolo.

        Vous pleurez quand je ne critique pas la chimie, et quand vous apercevez que vous êtes dans l’erreur, vous en rajoutez une couche.

        Vous me décrivez comme un être emplis de haine. Mais mes postes , quand ils sont lus avec calme et sérénité, hors de la violence partisane, ne sont que les cumuls de savoirs et d’informations partagées et glanées durant de nombreuses semaines d’enquêtes minutieuses sur les énergies alternatives.

        Il est amusant par ailleurs de constater que vous parlez toujours d’Afrique Noire.

        Et que vous ignorer que ces pays de l’Afrique sub-saharienne ne peuvent se développer car ils sont étrangler par le service de la dette que certaines puissances coloniales leurs ont léguées, comme tant d’autres pays en développement ( http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=2661 )

        Quant à l’auteur, son rapprochement entre mes propos et la Corée du Nord est simplement manichéen à outrance. Qui récuse le mauvais chemin pris par la libéralisation du progrès est un despote ?

        Quel raccourci éhonté. Digne en esprit de ceux que vous condamnez.

        Je ne perdrai pas mon temps plus avant à contre-argumenter , mais sachez qu’il y a un monde nouveau qui se construit hors l’avidité toujours croissante et insatiable du libre-échange et des totalitarismes de tous poils.

        Un monde ou le principe de précaution et le respect ont plus de valeurs que le CAC40 et le portrait d’un quelconque despote. Dommage que vous ne soyez pas du voyage...


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 11:15

        Juste un lien vers le rapport sur l’accident de Monju en 1998. Le superphenix japonais.

        http://www.dissident-media.org/infonucleaire/accident_monju.html


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 11:27

        De plus, je maintiens que votre position contre les autres moyens de productions énergétiques est entièrement assimilable aux nombreuses tentatives de lobbying qui se répendent dans les médias citoyens sur la toile.

        Ce phénomène est actuellement analysé, et la tendance est à la généralisation de la confiscation de l’Agora au service des marchands...

        Mais pas vous, vous vous êtes d’honnêtes citoyens pro-nucléaire. smiley


      • Jacques FROT 19 mai 2007 18:19

        Je suis d’accord avec l’essentiel de ce qu’écrit ici André PELLEN. J’aimerais ajouter ceci : Nicolas SARKOZY est, depuis plus d’un quart de siècle, la première personnalité politique française et européenne du plus haut rang a dire clairement qu’il veut le maintien du nucléaire français. Plusieurs considérations, au premier rang desquelles le coût du kWh, la menace climatique et la menace de pénurie de gaz et de pétrole, militent en faveur, non seulement d’un maintien, mais d’un développement de la capacité nucléaire européenne, l’Europe étant menacée aujourd’hui d’un déficit de production électrique et des dangers liés à l’usage d’outils de production inadaptés tels que éoliennes,centrales à gaz et, pire encore, centrales à charbon. Certes la France n’est pas, en Europe, la plus mal placée en termes de puissance électrique installée : de ce fait les menaces de black out qu’elle connaît lui viennent de l’étranger. Et pourtant, si la France, comme en 1974, se lançait dans un nouvel et grand programme de constructions de réacteurs nucléaires(EPR évidemment)elle montrerait à l’Europe et au monde le chemin à suivre comme elle le fit sous MM POMPIDOU et MESSMER. Elle y trouverait un regain de prestige. Ses finances le permettraient-elles ? Elles sont certes moins brillantes qu’en 1974 : la dette est lourde. Cependant, il faut savoir que le programme nucléaire français, conduit avec succès de 1974 à 2000 (1/4 de siècle donc)et envié dans le monde, a coûté chaque année à notre pays 0,4 % de son PIB. Il n’y a pas de faute de frappe : c’est bien zéro virgule quatre pour cent. Ce chiffre inclut l’ensemble des coûts depuis l’exploration uranifère jusqu’au traitement des combustibles irradiés, en passant par l’enrichissement, la fabrication des combustibles et la construction des réacteurs.

        Plus de 1/4 de siècle après le lancement du programme nucléaire Pompidou Messmer ce ne serait plus 0,4% du PIB annuel que coûterait chaque année un tel programme mais moins car le PIB de la France a considérablement augmenté depuis 1974. La dette de la France est aujourd’hui 66% de son PIB annuel. Le coût d’un nouveau programme nucléaire est à l’évidence supportable. Et cela reste, pour l’Europe comme pour la France,la solution énergétique la moins coûteuse. La menace climatique la rend incontournable.

        Aujourd’hui, la France emprunte pour payer des dépenses superflues qui ne rapportent rien et sont même génératrices de dépenses additionnelles : l’électricté éolienne en est un exemple dramatique et stupide. Un nouveau programme nucléaire sera, au contraire, un investissement productif qui intéressera plus les banquiers. Nul doute que d’autres pays européens soient intéressés à participer à un tel programme et ensuite à utiliser ou acheter une partie de l’électricité nucléaire produite....comme le font déjà certains de nos voisins qui se disent contre l’énergie nucléaire !

        Nicolas SARKOZY voudra-t-il et pourra-t-il lancer un tel programme ? C’est ce que je souhaite à mon pays et à l’Europe.

        Jacques FROT Ingénieur pétrolier Ancien Directeur dans le Groupe pétrolier Mobil Oil


        • Eric De Ruest Eric De Ruest 20 mai 2007 01:23

          Pour vous non plus, pas d’analogie entre pic d’Uranium et constructions hyper-couteuses ?

          Les chiffres avancés pour les réserves estimées de combustible fissile utilisé dans les réacteurs REP par l’auteur de cet article ne correspondent pas à ceux de mes sources ; Notamment les experts de l’ASPO que j’ai rencontré l’été dernier à Pise lors d’une conférence internationale sur le pic pétrolier.

          J’ai eu le plaisir d’y rencontrer Pierre-René Bauquis (ASPO France) qui s’est pris une volée de bois vert d’experts internationaux lorsqu’il est venu défendre votre position.

          Alors, messieurs, cesser vos tentatives de Lobbying médiatique en ces pages. Internet n’est pas la vitrine moutonnante de l’humanité et vous aurez bien du mal à y vendre votre soupe radioactive.


        • l ecolo 21 mai 2007 17:57

          à Eric De Ruest

          vous dites : « Les chiffres avancés pour les réserves estimées de combustible fissile utilisé dans les réacteurs REP par l’auteur de cet article ne correspondent pas à ceux de mes sources »

          Mais, je vous ai déjà expliqué le combustible fissile (U235) n’est pas le seul à pouvoir être utilisé pour fabriquer de l’électricité. Heureusement car il est très rare : il n’y a que 0,7 % d’U235 dans l’uranium naturel.

          Comme, avec les réacteurs à neutrons rapides, on peut utiliser la totalité de l’uranium naturel, plus l’uranium appauvri (U238), plus le plutonium, le thorium et d’autres actinides, les ressources sont vraiment importantes et peuvent nous garantir plusieurs milliers d’années d’électricité propre (pas de CO2 ni de particules pathogènes comme dans le charbon, le gaz naturel, le lignite et le pétrole), abondante (ce qui n’est pas le cas des énergies dites « renouvelables »), peu coûteuse (ce qui n’est pas non plus le cas des énergies dites « renouvelables ») et de qualité industrielle (fournie sans interruption, ce que ne peuvent pas garantir les énergies éolienne et solaire).

          Ce temps sera mis à profit pour trouver d’autres sources d’énergie et peut-être (mais pourquoi pas ?) amener enfin la fusion au stade industriel.

          Quant à parler de « lobbies » et de « soupe radioactive », ce ne sont que des mots, du dénigrement, de la dérision.

          En fait, vous n’argumentez pas.

          Il vous est plus naturel, de terminer votre harangue sur un arrêté d’exclusion, je cite : « messieurs, cesser (sic) vos tentatives de Lobbying médiatique en ces pages » qui montre bien les étroites limites de votre sens de la démocratie participative.

          Vous ne voulez pas discuter, vous voulez imposer votre idéologie.

          En cela vous pouvez être dangereux.

          Bien plus que la radioactivité.

          Mais je garde confiance.

          Vous et vos semblables ont pu, ici et là au cours de l’Histoire, et pendant un temps très bref au regard de la vie de l’humanité, ralentir la science, jamais personne n’a pu l’empêcher de progresser.


        • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 13:04

          De plus, je maintiens que votre position contre les autres moyens de productions énergétiques est entièrement assimilable aux nombreuses tentatives de lobbying qui se répendent dans les médias citoyens sur la toile.

          Ce phénomène est actuellement analysé, et la tendance est à la généralisation de la confiscation de l’Agora au service des marchands...

          Mais pas vous, vous vous êtes d’honnêtes citoyens pro-nucléaire. smiley

          Dangereux cela dit, quand vous contester l’accumulation dans notre environnement de :

          - polluants cancérogènes, mutagènes et toxiques pour nos systèmes reproductif. (CMR)

          - substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT)

          - et de substances très persistantes et très bioaccumulables (vPvB)

          - ainsi que les substances ayant des effets graves et irréversibles sur l’être humain et l’environnement.

          C’est en tout cas comme cela que les scientifiques de hauts-vols ont classé les substances concernée par la directive REACH.

          Ce que vous faites ici est donc visiblement lié à la théorie de la terre plâte qui failli couter cher à certain scientifique de renom.

          De l’obscurantisme au nom du dieu Pluton !


        • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 13:14

          En effet, après une petite recherche sur la toile, il apparaît qe M.Pellen et M.FROT font tout les deux partie du comité de communication du groupe des « écologistes » pro-nucléaire...

          C’est trop facile !!!

           smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


        • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 13:34

          Je les invite à rejoindre tout de go le club des :

          - cyclistes pro routes dégradées

          - démocrates pro parti unique

          - pêcheurs pro pollutions océaniques

          - et les non moins célèbres gourmets pro huîtres avariées

           smiley


        • Eric De Ruest Eric De Ruest 22 mai 2007 13:40

          Et si monsieur l’écolo voulait bien nous donner son nom, nous aurions le comité de communication des écolos amis de Nagazaki au complet.

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