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Commentaire de Philippakos

sur La violence des images : une continuité historique


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Philippakos Philippakos 19 mai 2007 17:59

Le contresens, si contresens il y a, n’est pas de Ford mais de Jean Collet, critique et (ancien) professeur de cinéma à Paris VII. « John Ford : La violence et la loi » est le titre de l’ouvrage (en italique dans le texte). Quant au contresens je ne le comprends pas : Le judeo christianisme qui produit la violence ? Non, qui la montre alors que l’Antiquité la masque. L’article porte sur les représentations de la violence et pas sur la violence elle-même. Le tout étant de connaître la dose de crédit qu’on accorde aux représentations violentes. Je n’ai pas dit qu’en dévoilant le mécanisme victimaire on en use le remède, bien au contraire je pense que ce dévoilement est bénéfique tant qu’on peut encore y croire, c’est-à-dire croire aux représentations proposées... et il semblerait que l’image perde aujourd’hui le lien qui la relie à une réalité et devienne ainsi un produit qui perd sa valeur symbolique. Les images se réfèrent à elles-mêmes et à plus rien d’autre. Quand à la séparation de l’église et l’Etat, elle signait la fin de la divinisation du pouvoir qui lui donnait un statut d’infaillibilité et évitait qu’on le remette en question. Seul le Pape est infaillible aujourd’hui, mais le pouvoir est récusable à tout moment (dans une démocratie du moins). Elle signait aussi la fin de l’influence de l’Eglise sur le politique et donc, par conséquent, la fin de son pouvoir. Mais on est loin du sujet de l’article qui concerne l’image, je le rappelle.


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