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Commentaire de dom

sur La violence des images : une continuité historique


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dom y loulou dom 20 mai 2007 13:10

@captain cap

bien, vous nous parlez des mayas et des aztèques... et puis tous les peuples ont été violents par moments dans leur histoire ou par goût de conquêtes ou pour se protéger, mais l’art maya, par exemple, montre des dieux violents avec les hommes un peu comme shiva en Inde mange les guerriers indésireux de servir l’amour, ils se battent sans le savoir contre l’aspect terrifiant de la déité, mais ce genre de représentations ne sont pas de la violence inter-humaine, l’auteur nous rend attentif aux représentations sacrificielles et de la douleur dans la chrétienté comme un « must » dirait-on aujourd’hui, pour gagner le paradis mérité par le martyr, ce genre de représentations ont apporté leur lot de mystification chez les islamistes dans l’exacte même lignée.

Et puis vous traitez l’auteur de clown que vous voudriez voir dans un cirque ? voici aussi l’expression d’une violence tout à fait gratuite qui vous autoriserait à faire de l’autre (l’auteur ici) n’importe quoi qui vous sied, plus que de l’ingérence dans sa personne : un jugement quasi-définitif sur un homme dont vous n’avez que lu des textes et qui ne sont pas l’entier de son être et simplement parce que vous êtes en désaccord vous vous permettez de le transposer sous une lumière ridicule qui vous sied. Celà s’appelle du totalitarisme car au lieu de vous pencher sur vous-même vous voulez vous persuader que vous pouvez décider ce qui est bon pour l’autre et quelle devrait être sa place. Voici donc un bel exemple d’hyper-violence là où elle commence,dans notre mental et là où elle s’imagine. Car oui, jamais une civilisation comme la tradition du livre n’a mis en exergue pareillement le culte du martyr en chassant toute idée d’appartenance au jardin d’eden pour un paradis outre-tombe, celà aussi constitue une violence extrême vis-à-vis des enfants par exemple qui à peine sont-ils nés on leur explique que cette vie ne vaut rien, qu’ils doivent accepter de souffrir pour complaire aux puissants et que le royaume des morts sera leur terrain de jeux... quel est l’enfant qui ne fut pas traumatisé par la vue du crucifié dans l’église qui le montre dans son unique moment impossible : sa mort. Alors que tout le culte parle de vie et de résuréction. Etrange manière de le représenter.Oui, car Cristos, la conscience solaire ne peut pas mourir, il est la part éternelle de l’homme, c’est ce que s’échinait à faire comprendre Jesus à ceux qui allaient le persécuter pour celà. Alors vient le souvenir de l’innocence martyrisée... et qui nous nettoya du péché... mais ce n’est pas exactement ce que l’église en fit, ayant plutôt eu tendance à enfoncer les esprits dans la culpabilité, même celle d’Adam et d’Eve doit nous coller à la peau et justifier les souffrances établies par ceux qui se veulent supérieurs. La violence est inhérente à cette manière de fonctioner ou les chefs utilisent les porteurs de sagesse, les entremetteurs de l’esprit, pour déformer et saboter les enseignements vis-à-vis du vivant pour en faire des dogmes mortifères qui servent bien leurs intérêts, ainsi la notion-même du royaume des cieux fut pervertie par des gens qui prétendent toujours à l’autre de devoir se jeter dans la pauvreté pour vivre l’évangile, le rendant presque impossible à vivre pisque dès lors on est sdf sans droit de parole, un moins que rien de l’establishment luxuriant qui s’est toujours gargarisé de cette torture imposée aux éveillés. Si vous regardez la vie de st.François d’assise on voit bien que l’église a récupéré le saint qui nepouvait faire autre chose que de créer un nouvel ordre de moines... mais le Christ n’a jamais dit que le vatican était le royaume des cieux hein et qu’on y fommentait des enjeux de pouvoir terrestres. Subtile violence faites aux éveillés, les privant de tout droit civique et reconnaissance s’ils préféraient user dignement de leurs avoirs dans des projets constructifs, dans le partage et pour le bien d’autrui. Trop souvent l’église chrétienne a-t-elle opéré des simplifications à utrance dans la mystification plutôt que de s’atteler à la compréhension simple des enseignements du Christ. « Heureux les simples d’esprits, le royaume des cieux leur appartient » ne veut certainement pas dire heureux les gogols qui disent n’importe quoi parce que c’est leur droit, mais heureux ceux qui réfléchissent simplement. Dans l’humilité le monde devient bien plus riche et intéressant... pas vraiment au goût de la société du spectacle.

Finalement je dirais qu’on nous a tellement éloigné du Christ que beaucoup se permettent en plus de le placer ailleurs que dans l’amour et en font un grand pontife punisseur qui un jour punira les méchants idôlatres et les barbares... mais dans le bain d’amour de la parousie il n’y aura aucune punition, seulement bien des consciences qui ne seront pas en adéquation ni en habitude de cet amour infini. Leurs propres souvenirs les feront se sentir indignes de cette lumière. Ca me rappelle quelque chose... mais le seigneur est si grand et si plein de miséricorde que s’en est incompréhensible à la raison raisonante, l’homme doit l’expérimenter et vivre dans la crainte de cette inadéquation, elle lui donnera la mesure pour ne pas dégénérer en animal aussi, parce que l’évolution s’est faite par l’intrusion de plus en plus de douceur pour arriver à une créature qui n’a plus aucune arme physique (griffes et grandes dents...) et est en celà l’expression-même de la divinité accomplie. Bien sûr, quelqu’un qui a envie de frapper son voisin ne peut percevoir le cadeau qui lui est fait d’être un être humain et d’avoir accès dans sa conscience à toutes les énergies de l’univers, aussi peu que quelqu’un qui voudrait se persuader d’être supérieur ou qui aurait ce souci en permanence, l’empêchant de voir la beauté des enfants de l’amour et respecter toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, expression la plus accomplie de la loi divine qui permet la vie.

Qu’on soit d’accord ou pas n’y change rien, c’est là où est la limite posée dans ce que les hommes peuvent décider, ils ne décident pas des composantes du vivant, même s’ils le voulaient et ils ne peuvent changer l’autre, ils peuvent changer eux-mêmes, voilà la présence aussi de la divinté constructrice et de sa bienveillance. beaucoup arguent que Dieu devrait empêcher les hommes de commettre des barbaries... voulant encore se déresponsabiliser et mettre sur le dos d’un autre leurs propres manquements, mais c’est l’expression de sa bonté qui nous laisse libre d’expérimenter. Ceux qui s’adonnent au mal le payent jusqu’à ce qu’ils comprennent le déséquilibre qu’ils se donnent à eux-mêmes, mais c’est un regard bienveillant qui souffre avec nous quand nous souffrons, qui ne nous demande pas de souffrir, mais d’apprendre comment nous pouvons souffrir moins en servant les autres, apprendre qui nous sommes par l’autre plutôt que de vouloir imposer à l’autre de correspondre à nos vues sur lui. L’autre est déjà la divinité (même s’il ne le sait pas et que son expression va beaucoup varier par rapport à la bonté, dans la guerre il n’y a plus trace de la divinité mais des egos qui s’entremêlent dans le même besoin de s’oublier) Mais s’oublier dans le service à l’autre est non-seulement plus facile, mais tellement plus constructif et il y a mille et une manières de procéder comme il y a mille et une manières d’aimer, pourquoi croirait-on qu’il n’y ait que l’expression sacrificielle qui porte l’amour ? Aberrant, faire des enfants est une composante absolue du vivant par exemple. .. le concile de constantinople n’aura pu gommer toutes les traces de l’humanité profonde de celui qui se nommait lui-même le fils de l’homme : - Le fruit de vos entrailles sera votre trésor au ciel. Mais déjà de son temps les hommes affabulaient pour devenir des dieux et ne lui pardonnaient pas son humanité et le traitaient d’unique fils de Dieu... pauvre seigneur, que tu as souffert pour nous ouvrir les yeux sur la nature profonde du créateur. smiley


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