Pendant que l’UMP mettait les cinq dernières années à profit pour entendre les spécialistes de tous domaines et de toutes sensibilités sans exclusive afin d’arriver à la présidentielle avec un projet rationnel, le PS n’a pas fait l’effort d’un questionnement sérieux .
Sans réflexion sur le non à l’Europe, sur le mouvement anti-CPE, persuadé qu’il serait le réceptacle « naturel » des fruits du mécontentement il a pensé retrouver au niveau national, la vague rose des régionales. Il a commis la même erreur que le FN dont bien des sympathisants furent en d’autres temps proches de la gauche.
Nous attendions un programme , nous avons eu un copier coller de morceaux programmatiques des courants du PS , un patchwork en guise de projet dont les coutures ne cessaient de lâcher.
Les valeurs de gauche n’en sont pas moins différentes de celles de droite encore faut-il les traduire en un projet qui tiennent compte des réalités économiques actuelles qui sont quand même que les budgets des grands groupes capitalistes sont supérieurs aux budgets des régions les plus riches d’Europe quand ce n’est pas plus important que les budgets des Etats...
On ne peut faire l’économie de redéfinir les limites des missions de la puissance publique afin qu’elle soit efficace .
C’est précisément la redéfinition de ces missions qui peut traduire une politique de gauche ainsi que la politique fiscale afférente.
Ce peut être aussi la façon d’organiser le dialogue social territorial, ou encore de mettre une vraie limite aux porosités entre les pouvoirs politiques économiques et médiatiques.
le travail qui n’a pas été fait ces cinq dernières années doit se faire maintenant sans se laisser enfermer dans le quotidien de l’agenda des réformes du gouvernement actuel.
A défaut 2012 n’apportera que de nouvelles désillusions faute d’une véritable « refondation »