Mon dieu, le pauvre martyr des votes négatifs
Je pense juste que vous n’êtes pas assez nuancé :
« Faux ! »
Bah...un peu vrai tout de même.
Elle fait campagne depuis quelques temps dans un quartier précis, elle s’y est installé, elle creuse son trou, et on lui refuse l’investiture pour CE quartier précis.
Alors oui, elle refuse une autre investiture par conviction. De quoi aurait-elle l’air si on la parachutait comme furent parachutés des Francis lalanne, des Aubry ou autres ?
Elle reste cohérente ( même si un peu naive mais soit ).
Quant à comparer la mobilité des députés à la mobilité des salariés :
Un député doit connaître son terrain, ses électeurs, les attentes de ceux-ci. Or, il ne peut le faire si on le parachute dans une autre circonscription à chaque élection. Quitterie Delmas avait commencé un travail en profondeur (Vous avez déjà fait campagne ? Rien que la distribution de tracts, c’est pénible de chez pénible) et elle ne souhaitait vraisamblablement pas tout laisser tomber pour une investiture à tout prix.
Le député, pour se faire élire, a plus de contraintes spatiales que le salarié. Le nombre de parachutés qui se sont fait dégommer le prouve...Et la nécessité d’avoir un « fief » aussi. Car une fois dégommé, il faut avoir un endroit pour retomber sur ses pattes.
Aussi, il est assez abhérrant de mettre sur un même pied la mobilité du salarié et celle du député alors qu’il s’agit de deux approches professionnelles totalement différentes.