Pirouette exemplaire...
Vous passez de la mobilité à la rémunération.
Et vous zappez la base de ce « métier ».
Les politiques sont des salariés comme les autres, ils doivent donc être capables de se faire élire en Guyane pour les élections communales, en Poitou pour les élections régionales, à Paris pour les législatives et à Strasbourg pour les Européennes.
La rémunération n’a strictement rien à voir avec les contraintes qui sont imposées lors d’une campagne et qui oblige le politique a avoir une implémentation LOCALE avant tout.
Contrairement à une vision idéaliste de la politique, nombreux sont les électeurs à voter par « connaissance » de la personne, parce qu’elle est sur place depuis quelques temps, ect ect...Par expérience, il est très difficille, au niveau local, de réussir une élection en étant jeune et/ou parachuté.
Alors laissez de côté cet argument de la « rémunération » qui n’a aucun lien, mais alors aucun, avec la nécessité d’implantation et d’enracinement induite par une campagne électorale à ce niveau-là (Législatives).
Je passe aussi sur « bientôt des chômeurs qui après deux refus seront radiés. »
Vous tentez de faire passer cela pour un « refus » d’une offre d’emploi que le modem aurait donné à Quitterie Delmas. On croit rêver.
La politique demande un tel engagement personnel qu’il est indécent ( je pèse mes mots) de la comparer à un engagement type CDI ou CDD sur le marché du travail.
De tels propos dénontent une méconnaissance certaine de ce qu’est une campagne de terrain.