Tout à fait d’accord sur le contenu de ton article.
Ca fait grincer des dents, et c’est bien. Pendant la lecture, je me suis quand même dit que les réactions suscités par cette nomination sont tout de même des plus paradoxales.
Je suis militant PS. Je l’avoue, et par les temps qui courent ce serait presque faire un coming-out version centrite que de le dire. Je le suis et suis fier de représenter de belles idées.
Malgré tout, je crois que la rupture commence à se consommer. Comment peut-on pendant toute une campagne prêcher l’ouverture, le changement, la volonté de faire de grandes choses « Pour la France d’abord » et lorsque nous avons la possibilité d’infléchir radicalement la politique du pays par le ministère clé d’un gouvernement sous la Véme, nous refusons d’en saisir la chance ?
Cela s’appelle du suicide collectif. Ni plus ni moins, la pire des stratégies pour enrayer la marche bleu (qu’il faut enrayer, hein, soyons clair ) D’une part, cette manière d’agir décrédibilise encore plus les propos de « politiques » de gauche qui avaient juré mordicus leur envie profonde de partager le pouvoir et deuxièmement cela dessert encore une fois la politique dans son ensemble et renforce les arguments du genre : « ils ne font jamais ce qu’ils disent. » Pour surmonter la crise, le PS n’avait qu’une seule solution, c’était de « la jouer fine » et d’accepter la défaite pour mieux redémarrer. Cela ne s’est pas fait, les législatives vont être intéressantes...