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Jolandar

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  • Jolandar Jolandar 19 décembre 2007 21:11

    Bonne analyse, bon contenu.

    Le seul problème de cet article et à mon sens pas des moindres est que la liste non exhaustive mais néanmoins hilarante inclue dans certains cas certaines formations que par mégarde (ou méconnaissance) vous avez jeté avec dédain et négligence mais néanmoins majesté, dans votre sac à déchets.

    Je ne prendrais qu’un exemple, vu qu’il me touche personnellement, tout en regrettant encore une fois votre méconnaissance et le fait que vous n’ayez pas cherché plus avant les débouchés que chaque formation propose.

    Je prends donc l’exemple du master2 professionnel : Politique publiques en Europe.
    — > Cet enseignement est notamment dispensé à l’Institut de Sciences Politiques de Strasbourg, formation à laquelle j’appartiens et Master auquel je me prépare activement.

    Les débouchés sont bons, et si votre recherche avait été un tant soit plus poussée, vous auriez pu apprendre que ce master est une référence dans les milieux de la formation européenne.

    S’arrêter à la facétie d’illustres universitaires en matière de dénomination de formation n’engage que vous. Courir sur une vague de dénonciation en bloc me choque moi. Enfin, ce constat étant fait, je n’enlèverai rien aux qualités de cet article. Il y a un problème de communication, c’est un fait. Et je compléterai aussi par le fait que le déficit total d’engagement du corps universitaire à pousser les étudiants à envisager à long terme, par des solutions viables et non pas chimériques, une orientation solide est une véritable catastrophe pour notre génération d’étudiants.

    C’est dit !



  • Jolandar Jolandar 12 octobre 2007 10:55

    Je trouve cet article intéressant cependant il néglige un aspect de la problématique. L’analyse comparative d’une législation étrangère n’est pas synonyme d’intégration dans l’ordre juridique interne. La parfaite intégration du processus communautaire d’unification du droit, ne doit pas faire oublier que ce processus est contrôlé et suppose un cadre normatif et juridictionnel propre.

    De fait, l’argument qui est de faire référence aux droits et législations étrangères comme preuve irréfutable de notre retard et de notre sous-développement juridique est selon moi erronée. (Cf. Xavier Darcos et ses propos sur les tests ADN à l’étranger et plus particulièrement sur l’Allemagne.)

    Sur la forme donc, la transposition d’un droit ou même l’inspiration que l’on peut tirer d’une telle législation (puisque c’est le cas ici) ne peut se faire sans contextualisation d’une hypothétique transposition de ce même droit. Pour faire simple, pour transposer une mesure étrangère, il faut que ca colle avec le socle juridique national. Ce socle incluant une culture juridique basée elle même sur des critères sociologiques, politiques et idéologiques. Dans le cas de figure présent, la compatibilité est toute relative.

    Sur le fond de la mesure maintenant, il n’est pas évident de déclarer de but en blanc que la mesure est mauvaise. Mais deux critères fluctuants empêchent son application chez nous. Premièrement une trop grande liberté d’interprétation des dispositions de la loi. Qui permettrait on le sait bien, une marge de manœuvre (trop) importante pour toute cour de justice. Le phantasme du gouvernement des juges n’étant jamais loin, il convient de circonscrire à la base toute dérive possible, se basant sur une marge interprétative certaine.

    Le deuxième problème est un problème d’ordre plus général. Pour ou contre une ouverture de nos frontières ? La première précaution est selon moi de démentir formellement l’idiome : étrangers = vol du travail des français. C’est idiot, mais bien présent à la majorité des esprits français. Pour faire simple : Les emplois pris par ces immigrés sont bien souvent dans des secteurs fortement demandeurs de main-d’œuvre. L’emploi crée la croissance ne l’oublions jamais. La deuxième précaution est celle de démonter l’amalgame fait sur les étrangers, comme ces hommes et ces femmes qui viennent creuser le déficit de la sécurité sociale ou creuser la dette française. Encore une fois, les mesures prisent depuis fort longtemps limitent l’accès au soin des sans papiers (il faut le savoir.) de fait, l’incidence des ces « non-actifs sans papiers » est relativement minime. De fait, il s’agit à mon sens d’une instrumentalisation de l’immigration. Il est beaucoup plus simple d’attaquer le problème dans la représentation mentale de l’électorat (ou en tous cas ce qu’ils croient comprendre du problème) que de le traiter en profondeur. Une politique d’insertion en profondeur, avec de forts investissements serait à n’en pas douter beaucoup plus bénéfique pour le pays qu’une simili mesurette visant à restreindre l’accès à l’eldorado européen.

    Donc il n’y a pas à mon sens à comparer si l’herbe est plus verte chez le voisin. Une bonne comparaison est une comparaison qui se base sur un tout et non pas sur l’objet seul de la comparaison. Cette mesure est simplement inadaptée pour notre pays.



  • Jolandar Jolandar 22 mai 2007 12:26

    Tout à fait d’accord sur le contenu de ton article.

    Ca fait grincer des dents, et c’est bien. Pendant la lecture, je me suis quand même dit que les réactions suscités par cette nomination sont tout de même des plus paradoxales. Je suis militant PS. Je l’avoue, et par les temps qui courent ce serait presque faire un coming-out version centrite que de le dire. Je le suis et suis fier de représenter de belles idées.

    Malgré tout, je crois que la rupture commence à se consommer. Comment peut-on pendant toute une campagne prêcher l’ouverture, le changement, la volonté de faire de grandes choses « Pour la France d’abord » et lorsque nous avons la possibilité d’infléchir radicalement la politique du pays par le ministère clé d’un gouvernement sous la Véme, nous refusons d’en saisir la chance ?

    Cela s’appelle du suicide collectif. Ni plus ni moins, la pire des stratégies pour enrayer la marche bleu (qu’il faut enrayer, hein, soyons clair smiley) D’une part, cette manière d’agir décrédibilise encore plus les propos de « politiques » de gauche qui avaient juré mordicus leur envie profonde de partager le pouvoir et deuxièmement cela dessert encore une fois la politique dans son ensemble et renforce les arguments du genre : « ils ne font jamais ce qu’ils disent. » Pour surmonter la crise, le PS n’avait qu’une seule solution, c’était de « la jouer fine » et d’accepter la défaite pour mieux redémarrer. Cela ne s’est pas fait, les législatives vont être intéressantes...



  • Jolandar Jolandar 21 mai 2007 10:53

    Encore une fois, cet article illustre parfaitement le fait que toute action humaine peut être tournée en ridicule si elle ne correspond pas aux motivations idéologiques et politiques de son auteur.

    C’est précisément ce que je reproche à cet article qui ne traite en aucun cas des effets et des motivations profondes qui ressortent de cette action.

    Encore une fois, il s’agit ici d’un papier dans l’air du temps, à forte teneur polémique et à tendances pseudo- scientifiques avec le décryptage d’une image et des conclusions qui frôlent l’excellence d’un Sun ou d’un Bild Zeitung. Je suis vraiment effondré de lire ce genre de choses. Nous sommes ici en présence de l’article type qui vise à détruire une image.

    Arguments percutants, analyse intéressante et pas tout à fait dénuée de sens, données chronologiques et historiques tournées dans le sens de l’article, voilà son contenu , et je dirai ce qui m’ennuie le plus ici, c’est de voir couché à nouveau par écrit le fait que tous les politiciens soient des « pourris » qu’il n’y ai pas de belles idées en politiques etc. Que les images soient faites pour choquer, c’est normal, il faut une réaction. Pourquoi ne pas critiquer les spots publicitaires de la sécurité routière ? Ce qui serait à mon sens la preuve irréfutable d’une complicité de type judéo-maçonnique qui impliquerait M de Robien et in extenso Roselyne Bachelot ! Nous sommes tout à fait en présence d’un détournement de la pensée et de manipulation des peurs !

    Cet article est donc à mon sens insuffisant . La critique de M. Kouchner ne se base que sur une pseudo-analyse fondé sur le principat que tout est fait par ce dernier pour se construire une gloire et un pouvoir sur le dos de petits africains anémiques, et je dois avouer que cela me laisse pantois.

    Enfin que ce petit sophisme, finalement, passe sans trop faire de vagues ne me surprend pas, il correspond a une grande et belle idée du dialogue inter-partisan à la française !


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