La boucherie, c’est ce qui se passe aujourd’hui. La liste des massacres, des guerres, des famines et des catastrophes qui ont frappé l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud depuis la fin de la seconde guerre mondiale est impressionnante.
Les morts se comptent, non pas par millions, mais par dizaines de millions, les chiffres surpassent ceux de la seconde guerre mondiale, qui a pourtant été la guerre la plus meurtrière de toute l’Histoire :
La séparation entre le Pakistan et l’Inde en 1947 a coûté dix millions de morts.
La guerre du Biafra : deux millions de morts.
La guerre entre Tutsis et Hutus sur les hauts plateaux d’Afrique Centrale : un millions de morts.
Le régime de Saddam Hussein : en comptant la guerre Iran-Irak, les invasions du Koweit, les massacres de chiites et de kurdes on arrive à plus de trois millions de morts.
Les massacres de Chinois, de Chrétiens, de Bouddhistes à Java, dans l’archipel des Moluques et dans l’Est Timor : plus d’un millions de morts.
Le régime des Khmers Rouges au Cambodge : deux millions de morts.
Les guerres d’Afghanistan : cinq cent mille morts.
Les guerres du Moyen-Orient : cinq cent mille morts.
On a pas encore compté les morts provoqués par l’Islamisme, en Irak, en Algérie, au Liban, au Pakistan, en Afghanistan, car l’affaire n’est pas encore close. On arrivera au million de morts, sans aucune peine.
Peut-on laisser les choses en l’Etat ?
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent dans le Monde pour que l’Onu prennent les choses en main, en vertu de ce qu’il faut bien appeler : un droit d’ingérence, si l’on veut appeler un chat, un chat.
Les manifestations de ce droit d’ingérence se multiplient : la dernière en date étant la constitution du Tribunal International qui jugera les assassins d’Hariri au Liban.
Où est le problème ?
Bernard Kouchner a été l’un des initiateurs de ce nouveau droit et il n’est pas fortuit qu’il ait été nommé Ministre des Affaires Etrangères, en passant par dessus les seules contingences de la politique partisane franco-française.
Les Autorités françaises savent bien que les relations internationales vont se placer dans ce nouveau cadre. Dans ce nouveau cadre qui se met peu à peu en place, Bernard Kouchner est un excellent choix pour notre pays.