@ internaute. Vous soulevez bien des point ; je vais faire de mon mieux.
1. J’essaie d’optimiser le langage comme outil de communication en m’adaptant au vocabulaire de ceux pour qui j’écris. « Auteure » au Québec est la forme acceptée ; je l’utilise sans porter de jugement sur la pertinence de cet ajout. Le faire est-il vraiment, comme vous le dites, « l’abandon de toutes nos valeurs, de l’ordre établi et de la structure sociale » ? Je ne crois pas, mais on se connait si mal soi-même...
2. J’ai parfois honte de ce que je suis et de ce que je fais, mais j’essaie de limiter les dégâts en ne mettant pas le blâme sur le Canada ou quelque autre groupe dont le destin m’ait fait partie prenante.
3. « L’Etat a les moyens de faire valoir son droit dans les prisons, du jour au lendemain.. » NON, justement, il ne l’a plus. c’est de ça que je me plains.
4. « Plus personne ne se lève pour dire - voici ma volonté, exécutez et point barre » Beaucoup le disent, mais personne n’écoute. Dans une société d’interdépendance, les moyens ont été mis en place pour rendre inopérante cette attitude dictatoriale. Vous pouvez le regretter, mais ne prétendons pas que dire « voici ma volonté » est la façon d’obtenir des résultats : ça ne l’est pas. Ce qui, du même coup, ne rend pas évident d’aller jusqu’au bout...même quand ce serait souhaitable.
5. Bifurquer sur les étrangers et leur acquiescence aux règles locales me semble nous éloigner du débat. Je vous réfère au texte http://www.nouvellesociete.org/5151.html
6. Votre « soi-disante égalité francophonique » me surprend sans doute autant que vous a surpris mon « auteure », mais on pourrait se pardonner l’un l’autre, n’est-ce pas ?
Et pour finir, je suis d’accord avec votre conclusion : Il faut définir se qui est bon pour nous et le défendre sans s’occuper du reste.
PJCA