En plein dans le mille !
Ayant vécu ici depuis plus de dix-sept ans, je crois pouvoir confirmer à plus de 90 % tout ce que dit ce chercheur du CNRS, qui semble bien plus au fait de la Chine que l’auteur de l’article.
Les Occidentaux ont vis-à-vis de la Chine une attitude tout à fait irrationnelle. Ils éprouvent le besoin de s’extasier sur tout et de fermer les yeux sur tout ce qui ne va pas. Peut-être que cela fait partie de la xénomanie ambiante qui veut que tout ce que font les étrangers ne peut être que louable et positif. Et puis, on aime les gros chiffres et les « miracles économiques ». Ca permet de croire encore aux vertus du capitalisme.
Pour faire court, disons que la Chine, euh...c’est un énorme bordel américanisé au passé disneylandisé recouvert de cratères-chantiers crachant de la poussière et des décibels 24 heures sur 24 sur des villes hideuses peuplées d’une population d’esclaves bovinisés à l’extrême gouvernés par une ploutocratie sans scrupules qui profite à mac de notre esprit mercantile et qui vomit des mensonges au même débit que les gorges du Yangtsé pollué.
Y a rien à voir et rien à attendre si ce n’est des milliards de tonnes de déchets truffés de métaux lourds et assez de sacs plastiques pour recouvrir trois fois la surface de Jupiter (la planète, pas le dieu).
Ne sera jamais, jamais une grande puissance, car déculturée à l’extrême et par le communisme et par le capitalisme travaillant en duo.
C’est triste à dire, mais la Chine, ce n’est plus qu’une colonie de MacDo Incorporated. J’exagère à peine.
Il y a entre les Chinois d’aujourd’hui et ceux du passé (Tang et compagnie) la même qui sépare les Egyptiens des temples de Louxor des Egyptiens du Caire moderne. Rupture totale malgré la survie de quelques formes anciennes tronquées.
La Chine fera crever le monde avec sa population, sa pollution et sa consommation, tous les trois en dérapage libre.
A part ça, on rencontre parfois des Chinois modestes qui sont sympas et il y a de bons petits plats pas trop chers.