@ l’auteur,
S’il est vrai que se présenter comme voulant allez vers un « autre monde » pourrait laisser penser que votre article est partisan et réducteur, il n’en est rien, et si vous donnez un avis, il est non seulement argumenté, mais en plus il n’est pas péremptoire.
Vous remarquez d’ailleurs que le gouvernement agit de même : Les projets présentés lors de la campagne sont des bases de réflexion, et la présence de Hirsh est la preuve d’une approche non dogmatique et évolutive.
Permettez moi d’apporter mon grain de sel à votre réflexion. D’abord un chiffre : les bénéficiaires de la CMU coute 30% plus cher que les autres assurés sociaux (la plus grande partie étant absorbé dans des soins hospitalier).
Autre chiffre, les mêmes soins, coute 40% plus cher dans le public que dans le privé.
A partir de là, il faut bien faire quelque chose. La franchise, est-ce une bonne solution ? Vos arguments peuvent en faire douter.
En revanche, vous commettez une erreur, commune à beaucoup de gens de gauche : croire qu’un service publique ne peut pas être rendu par des société de droit privé.
Il y a pourtant un avantage énorme, et cela dans tout les domaine. Mais bornons nous à celui de la santé.
L’avantage est qu’une entreprise privée est soucieuse des coûts.
Ce qui veut dire qu’elle fera toujours attention à assurer le meilleur service (pour avoir des clients) pour le meilleur coût (pour avoir des investisseurs). Contrairement à un organisme public qui ne privilégiera uniquement que ses salariés, sans se soucier ni de la dépense, ni de la qualité. Donc au détriment des patients (clients) et des contribuables (investisseurs malgré-eux). Cela est aussi vrai dans la gestion de l’assurance, que dans la dispense de soins.
Un exemple concret a lieu maintenant en Afrique du Sud :
Une compagnie d’assurance privée, vient de mettre en place un produit d’assurance décès pour les malades atteint du sida. C’est hélas là bas un vaste marché (j’emploi ce terme à dessein). Ils ont calculé que s’il disposait d’un revenu mensuel de 300 Euros, un client pouvait être assuré.
Inconvénient : Tout le monde n’est pas couvert, 300 Euros, même si ce n’est pas énorme, une partie de la population n’a pas assez de revenu.
Avantage : En France, si vous avez le sida, il vous est impossible d’obtenir un crédit (je crois qu’il existe maintenant un système administratif pour pallier ce pb) ou un appartement.
Ces assurances, impliquées dans la survie de leurs clients, organisent un suivi pour vérifier que ceci suivent bien leur traitement. Les malades peuvent emprunter, se loger, se soigner, ils sont couverts par l’assurance. Enfin, les deux derniers avantages, cela ne coute rien aux contribuables (qui peuvent investir ailleurs leur argent) et ce système n’a pu naitre que dans une société privée, toujours plus souple, plus inventive et plus réactive.
Tout ça pour dire que plus d’argent pris aux contribuables, est rarement la meilleure solution et qu’au plus il y a de solutions proposées (par une multitude de sociétés privées), aux plus il y a de chance de trouver de meilleures solutions.
Il ne faut jamais oublier que chaque fois que l’Etat distribue 100 euros, il en a retiré au minimum 200 euros qui aurait pu être investi pour la création d’emplois, ou de logements ...
Donc, peut-être pas de franchise, mais une responsabilisation des patients et des professionnels de santé semble indispensable.
03/06 18:06 - idyllique
et oui vous avez raison... les indicateurs économiques de notre pays sont en berne ! Une dette (...)
30/05 02:47 - prgrokrouk
Moi aussi j’ai arrêté tout seul, de fumer. Et pour la « franchise », cela relève de (...)
30/05 02:43 - prgrokrouk
Il faut poser le problème en sens inverse : avec nos (mes) moyens, combien suis-je prêt à (...)
30/05 00:55 - jesuisunhommelibre
@ Reneve Dans tout système libéral, une entreprise d’assurances a trois objectifs : (...)
30/05 00:34 - jesuisunhommelibre
@ Leon qui, dès qu’il ne comprend pas quelque chose (ce qui lui arrive plus souvent (...)
29/05 23:47 - jesuisunhommelibre
@ Reymo Non monsieur,une entreprise privée est soucieuse des marges et donc de son benefice !! (...)
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