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Commentaire de Florence Signoret

sur Ces héros anonymes, railleurs de douleur


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Florence Signoret Florence Signoret 25 mai 2007 01:04

@ Romain,

Oui, « l’humour est la politesse du dédespoir », dit-on. Cette larme non versée, étouffée avant qu’elle ne coule par un sourire, un fou-rire démontre la dignité et le panache dont l’être humain est capable dans certaines situations difficiles qui sont données de vivre, à ceux à qui la vie n’a pas souri. Une leçon de courage et d’humilité, car l’on se sent si peu, si rien devant la force des personnes que l’on dit et croit faibles à travers les épreuves qu’ils endurent. Rire, pour « les bien portants », comme vous dites, est une détente, un privilège naturel ; c’est une quasi-nécessité pour les autres. Cela permet, physiologiquement et via les zygomatiques, d’augmenter les taux d’endorphines, ainsi que des cellules NK et des IgA-S, trois composants fondamentaux du système immunitaire (voir www.passeportsanté.net fiche rire). Quant à l’aspect psychologique, Freud affirmait que l’humour permet à l’être humain de démontrer son refus de se laisser abattre par la souffrance. Dans tous les cas, c’est une thérapie naturelle et douce pour tous et à la portée de tous, pour traverser les coups durs de la vie. Bien à vous et rions donc smiley ! Florence


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