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Commentaire de finael

sur Qu'est-ce que la dette de l'Etat ?


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finael finael 25 mai 2007 13:58

Cest au capitalisme que « bon nombre de pays connaissent une vague de croissance et d’amélioration de leur niveau de vie » ?

Ce n’est pas l’avis de bon nombre d’économistes :

Examinant le quart de siècle d’expérience néolibérale, une étude du Center for Economic and Policy Research montre qu’elle s’est accompagnée de taux de croissance bien plus lents et d’un fléchissement des indicateurs sociaux dans les pays de tous les quintiles, des plus riches aux plus pauvres. Il y a des exceptions à la tendance générales : des taux de croissance élevés chez ceux qui ont ignoré les règles (et, avec une inégalité fantastique et d’autres graves effets secondaires, en Inde et en Chine), « L’évolution d’ensemble de la croissance est sans ambiguïté ». Il y a eu une très forte baisse de la croissance à l’époque néolibérale par rapport à la période du développement animé par l’état qui l’a précédée ».

Robert Pollin

« Comment s’étonner du mécontentement en Amérique latine où le taux de croissance des années 1990, la décennie de la réforme et de la mondialisation, a été inférieur de moitié, ou presque, à celui des années 1950 -1960 et 1970 ? »

« La transition tant vantée des ex-pays communistes à l’économie de marché, censée apporter à leurs peuples une prospérité sans précédent, les a plongé dans une pauvreté sans précédent. Désastre si gigantesque qu’à l’été 1999 le New York Times demandait : « Qui a perdu la Russie ? ». Nous ne pouvions pas perdre la Russie, puisqu’elle n’était pas à nous, mais les chiffres étaient vraiment atterrants. En remplaçant un communisme moribond et décadent par l’efficacité capitaliste, on prévoyait une énorme croissance de la production. Résultat le PIB a baissé de 40% et la pauvreté multipliée par 10. »

Joseph E. Stiglitz « Quand le capitalisme perd la tête »

« Aux élections nationales de 2004, le parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP) avait axé sa campagne sur « l’Inde qui brille » - et effectivement, pour 250 millions de personnes environ, l’Inde brillait : leur niveau de vie s’était immensément amélioré pendant les deux dernières décennies. Mais à quinze kilomètres seulement de Bangalore, et même dans certains quartiers de la ville, la pauvreté était partout. Pour les 800 autres millions d’Indiens, l’économie ne brillait vraiment pas. »

Joseph E. Stiglitz « Un autre monde »


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