• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Qu’est-ce que la dette de l’Etat ?

Qu’est-ce que la dette de l’Etat ?

Le conflit entre socialisme et capitalisme n’a plus aucun sens, le conflit d’aujourd’hui c’est entre celui du monde du travail (toutes les forces de production : employés, PME, artisans, ouvriers, petits patrons...) et le monde de la finance qui ne produit rien, qui ne vit que de ses rentes et qui nous suce jusqu’à la moelle comme des poux sur notre tête.

Qu’est-ce que la dette de l’État ?

Le conflit entre socialisme et capitalisme n’a plus aucun sens, le conflit d’aujourd’hui c’est entre celui du monde du travail (toutes les forces de production : employés, PME, artisans, ouvriers, petits patrons...) et le monde de la finance qui ne produit rien, qui ne vit que de ses rentes et qui nous suce jusqu’à la moelle comme des poux sur notre tête.

Le budget de l’État fonctionne comme n’importe quel budget des ménages. En fin d’année si tu as dépensé plus que ce que tu as gagné tu devras emprunter. Et à qui emprunte l’État ? Au monde la grosse finance... les multinationales pour qui les prêts aux Etats sont les plus sûrs. Donc, tous les gros du CAC 40 ont intérêt à ce que l’État soit déficitaire.

Aujourd’hui, un tiers de nos impôts sert au remboursement de la dette, c’est-à-dire qu’un tiers de ce que l’on donne à notre démocratie sert en fait à engraisser des mecs qui ne foutent rien d’autre que d’attendre que les intérêts tombent tous les mois. Avec cette manne faramineuse ils peuvent s’acheter des yachts de 60 m de long sur lesquels ils peuvent inviter leurs amis qu’ils ont fait élire président.

La stratégie, dans tous les pays où les poux ont pris le pouvoir, est toujours la même : acheter d’abord tous les médias pour lobotomiser et anesthésier le bon peuple (les fameux cerveaux disponibles pour Coca-Cola) et ensuite mettre en place quelqu’un dont le seul but sera d’augmenter la dette de l’État.

C’est là qu’il faut regarder ce que va faire Sarkozy. Si jamais il touche à la dette en essayant de la diminuer il se fera éjecter par le monde de la grosse finance... et ils en mettront un autre à sa place.

Sarkozy a été élu sur le slogan : Remettre les Français au travail. Or, ceux qui l’ont fait élire ne veulent qu’une seule chose : un maximum de fric sur le dos du monde du travail, sur le dos de tous ceux qui travaillent et qui produisent de la richesse. Ils veulent nous plumer comme des poulets... et c’est ce qu’ils font d’ailleurs depuis dix ans. Il est étonnant de voir le rapport qu’il y a entre la baisse du pouvoir d’achat de 95 % des Français et la débauche de fric des 5 % restants qui nous l’étalent sans plus aucune retenue et sans plus aucun complexe (si vous vouliez vous payer les trois jours que Sarkozy a passé sur le yacht de son copain vous devriez bosser pendant 17 ans !)

Le slogan « travailler plus pour gagner plus » est déjà obsolète. Pour les 4 millions de pauvres en France il s’agit pour eux de simplement travailler. Et pour la classe moyenne cela fait déjà 3 ou 4 ans qu’elle bosse plus pour gagner moins. Tout le monde le sait, tout le monde le vit au jour le jour, mais les médias ne le diront jamais.

Le monde de l’économie s’est fait envahir par des sauterelles (les golden boys et autres actionnaires anonymes...), elles passent de pays en pays en ravageant tout sur leur passage. Quand un pays est ruiné, elles en attaquent un autre. Elles ne se contentent pas d’ailleurs de détruire l’économie et les personnes, elles détruisent aussi l’écologie, les paysages, l’eau, l’air que l’on respire...

On comprend alors pourquoi Bayrou est attaqué de la sorte par tous les médias (sauf Marianne) : c’est le seul qui se propose, comme un véritable gaulliste, d’en terminer avec la dette de l’État. Pour les sauterelles c’est le mec à abattre. Pour tout le reste, la sécurité, le pouvoir d’achat, les retraites, l’écologie, le chômage, la situation internationale... la grosse finance s’en fout, ce sont pour elle des joujoux, des hochets à mettre entre les mains des politiques (de gauche ou de droite d’ailleurs ça n’a aucune importance) pour les occuper et faire croire au bon peuple qu’il vit encore en démocratie.

1) Note


Profits en millions d’euros

Evolution des profits en %

Emplois

Accor SA

446

+ 3.7 %

- 5 %

AGF

1 899

+ 608.6 %

- 2.2 %

Air liquide SA

1 008

+ 42 %

- 48.7 %

Alcatel-Lucent

- 176

+ 96.3 %

- 50 %

Arcelor Mittal

6 349

+ 2 370 %

- 28.6 %

Axa SA

5 100

+ 437.4 %

- 3.6 %

Danone

1 353

5.5 %

- 1.6 %

EDF

5 605

1 065.3 %

- 3.5 %

Essilor Intl

332

82.4 %

- 24.8 %

France Télécom

4 300

Non significatif

- 18.1 %

Loréal

2 061

41.6 %

- 7.4 %

LVMH

1 879

+ 66.2 %

- 3.3 %

Michelin

572

+ 7 %

- 9.7 %

Pernod Ricard SA

639

+ 54.8 %

- 11.7 %

PPR SA

666

+ 58.1 %

- 20 %

Total SA

12 590

+ 111.9 %

- 29.5 %

Vivendi

2 615

Non significatif

- 17.4 %

Sources : Les Echos mars 2007

Et pendant ce temps :

- Le pouvoir d’achat du cœur de la classe moyenne (80 % des Français) a diminué de 20 % depuis 1980 ;

- L’immobilier a augmenté de 85 % entre 2000 et 2006 ;

- Un exemple parmi tant et tant d’autres : l’ancien PDG de la société Pfizer est parti avec 180 millions d’euros de primes (le salaire de 3000 employés pendant 3 ans) après avoir coulé l’entreprise et fermé le laboratoire d’Ambroise ;

- L’ascenseur social ne fonctionne plus (les enfants de la nouvelle génération seront plus pauvres que leurs parents).

- Il y a en France 5 millions de pauvres et 1 million d’enfants qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté


Moyenne des avis sur cet article :  4.16/5   (43 votes)




Réagissez à l'article

24 réactions à cet article    


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 25 mai 2007 12:38

    Pour vous permettre d’avoir une meilleur vision de l’économie en générale, je vous conseille vivement de relire (ou de lire) la controverse entre Proudhon et Bastiat concernant la gratuité du crédit. C’est un peu long, mais très clair (au moins pour un des protagoniste) et passionnant.

    Cet échange a eu lieu en 1849 dans le quotidien « La Voix du Peuple ».

    Après avoir lu cela, si vous comprenez bien, vous verrez que vous aurez une vision moins dogmatique de l’économie.

    Bonne lecture


    • La mouche du coche La mouche du coche 27 mai 2007 16:58

      l’auteur,

      « le monde de la finance qui ne produit rien, qui ne vit que de ses rentes et qui nous suce jusqu’à la moelle comme des poux sur notre tête »

      L’auteur a l’air de parler de lui (qui ne produit rien non plus) et de culpabiliser d’être papa au foyer. smiley


    • Sylvain de Lyon 25 mai 2007 13:45

      Le débat entre la sphère financière et la sphère économique est un débat intéressant. Mais certaines choses me gènent :

      La financiarisation ne vient pas tout à fait des « riches », elle vient surtout des fonds de pensions américains et des autres fonds privés ou « publics » (provenant de banques, assurances...) ; ces fonds ont des ressources qui sont alimentées par les classes moyennes et riches, notamment pour financer leur retraite. Donc associer sphère financière et riches n’est pas exact.

      Après, il est maladroit d’associer Vincent Bolloré a toute cette sphère financière... certes, il y participe mais c’est avant tout un industriel.

      Le débat sur le trop plein d’argent dans le monde est intéressant, il est nécessaire de rééquilibrer le rapport de force entre le capital et le travail , tout comme réguler le système sur le plan écologique et social mais n’oublions pas que si les inégalités demeurent, bon nombre de pays connaissent grâce au capitalisme une vague de croissance et d’amélioration de leur niveau de vie intéressante , dans un contexte démographique d’explosion des populations.


      • finael finael 25 mai 2007 13:58

        Cest au capitalisme que « bon nombre de pays connaissent une vague de croissance et d’amélioration de leur niveau de vie » ?

        Ce n’est pas l’avis de bon nombre d’économistes :

        Examinant le quart de siècle d’expérience néolibérale, une étude du Center for Economic and Policy Research montre qu’elle s’est accompagnée de taux de croissance bien plus lents et d’un fléchissement des indicateurs sociaux dans les pays de tous les quintiles, des plus riches aux plus pauvres. Il y a des exceptions à la tendance générales : des taux de croissance élevés chez ceux qui ont ignoré les règles (et, avec une inégalité fantastique et d’autres graves effets secondaires, en Inde et en Chine), « L’évolution d’ensemble de la croissance est sans ambiguïté ». Il y a eu une très forte baisse de la croissance à l’époque néolibérale par rapport à la période du développement animé par l’état qui l’a précédée ».

        Robert Pollin

        « Comment s’étonner du mécontentement en Amérique latine où le taux de croissance des années 1990, la décennie de la réforme et de la mondialisation, a été inférieur de moitié, ou presque, à celui des années 1950 -1960 et 1970 ? »

        « La transition tant vantée des ex-pays communistes à l’économie de marché, censée apporter à leurs peuples une prospérité sans précédent, les a plongé dans une pauvreté sans précédent. Désastre si gigantesque qu’à l’été 1999 le New York Times demandait : « Qui a perdu la Russie ? ». Nous ne pouvions pas perdre la Russie, puisqu’elle n’était pas à nous, mais les chiffres étaient vraiment atterrants. En remplaçant un communisme moribond et décadent par l’efficacité capitaliste, on prévoyait une énorme croissance de la production. Résultat le PIB a baissé de 40% et la pauvreté multipliée par 10. »

        Joseph E. Stiglitz « Quand le capitalisme perd la tête »

        « Aux élections nationales de 2004, le parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP) avait axé sa campagne sur « l’Inde qui brille » - et effectivement, pour 250 millions de personnes environ, l’Inde brillait : leur niveau de vie s’était immensément amélioré pendant les deux dernières décennies. Mais à quinze kilomètres seulement de Bangalore, et même dans certains quartiers de la ville, la pauvreté était partout. Pour les 800 autres millions d’Indiens, l’économie ne brillait vraiment pas. »

        Joseph E. Stiglitz « Un autre monde »


      • emmanuel 27 mai 2007 00:33

        Le neoliberalisme n’est pas le liberalisme, de meme le FMI ne suis pas forcement les doctrines du liberalisme. Les pays qui ont suivi les idees liberales sont ceux qui ont eu un meilleur taux de croissance.


      • iliaval iliaval 27 mai 2007 13:33

        Totalement faux. Prenons la Grande-Bretagne qui est l’exemple préféré des médias et des politiques. On nous rebat les oreilles de son taux de croissance miraculeux et de son taux de chômage record vers le bas. Ouais. Mais à quel prix ? Les chômeurs « inclassables » sont remisés dans la catégorie handicapés (ils touchent une pension d’invalidité à la place des allocs chômages et disparaissent des statistiques) : cela concerne beaucoup de personnes là-bas. Les Grands-Bretons en ont tellement marre du génial Tony Blair, qu’ils ont préféré, en Ecosse, élire les nationalistes plutôt que les travaillistes. Blair a dû démissionner, tellement il est impopulaire, afin de sauver les meubles de son parti. Aux Etats-Unis, croissance forte avec : des millions de travailleurs pauvres ayant deux emplois sans pouvoir payer leur loyer, des milliards de milliards de dollards de dette publique, etc. Effectivement, le libéralisme est tout à fait la voie qu’il faut suivre si on veut faire couler notre pays...


      • Bulgroz 25 mai 2007 17:23

        C’est une vielle bonne idée qui revient sans cesse : piquer l’argent des uns pour en donner aux autres.

        50% des foyers fiscaux seulement paient un impôt sur le revenu.

        450 000 ménages paient l’ISF (1.3% de l’ensemble des foyers fiscaux).

        Pour certains de ceux qui paient des impôts, on travaille plus de 6 mois dans l’année pour l’état (impôts directs et indirects). Ca fait pas mal, n’est ce pas ?

        3 800 contribuables redevables de l’ISF ont quitté la France entre 1997 et 2005, soit 24 à 32 milliards d’euros » de capitaux qui se sont ainsi délocalisés entre 1997 et 2005. Autant d’argent qui aurait pu s’investir en France.

        le taux d’IS en France est le plus élevé en Europe.

        La dette de l’état : un tout petit exemple : Montant budgété en 2002 pour l’AME : 60 Millions d’Euros, Collectif budgétaire : 445 Millions d’Euros.

        Des profits réalisés par les entreprises citées dans votre article, combien sont des profits réalisés à l’étranger et déjà soumis à un impôt sur les sociétés ? (total, le plus gros par exemple)

        Vous voulez faire fuir qui encore ?

        La prospérité des USA (désolé, je ne peux pas prendre d’exemple en URSS ou en Chine) n’a pas été réalisé à coups d’augmentations de salaires généralisées.

        La France redistribue de plus en plus d’argent, et cela est de moins en moins suffisant.

        Laissons les plus riches fuir notre pays, les pauvres resteront entre eux ????


        • herve33 25 mai 2007 18:38

          le remboursement de la dette représente le deuxième poste des dépenses de l’état en 2007 ( source http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l’%C3%89tat_fran%C3%A7ais ) , elle est presque au niveau niveau que ce que rapporte les impôts sur le revenu .

          On aurait pu diminuer davantage les impots sur le long terme , en diminuant cette dette .

          L’auteur a tout à fait raison , le Président Sarkozy en laissant filer cette dette , hypothèque gravement l’avenir de nos enfants qui seront à la merci des grands financiers de la planète .

          Le plus justicieux serait d’abord réduire la dette , ensuite baisser les impôts mais cela ne va pas dans l’intêret des milieux de l’argent .


        • iliaval iliaval 27 mai 2007 13:37

          Oui, que les riches s’en aillent. La richesse ce n’est pas eux qui la font. Ils se contentent d’empocher les dividendes. Que les pauvres restent et se redistribuent les richesses, les entreprises, etc. Vive l’autogestion ! La France est l’un des pays les plus productifs du monde (bien plus que vos Etats-Unis chéris) avec les avantages sociaux, les 35 H, le SMIC, etc. Alors, oui qu’ils partent, on prendra volontiers leur place pour faire tourner le pays.


        • JPL 29 mai 2007 02:27

          @ blulgroz

          Vos arguments sont de vieux arguments sans cesse ressassés :

          - l’impôt fait fuir l’activité. Pour mémoire l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les successions (aujourd’hui avant même les réductions promises par M Sarkozy), est plus élevé aux USA qu’en France (et les citoyens américains ou titulaires de cartes vertes sont imposés par le fisc américain même lorsqu’ils sont à l’étranger)

          - si les USA ont eu une économie qui tournait ces dernières années c’est d’abord grâce au boom immobilier (à crédit) et aux investissements de l’état, nul ne sait jusque quand cela va durer, c’est à traduire en explosion de la dette publique, et cela s’est accompagné d’une explosion du nombre de pauvres, de celui de ceux qui n’ont pas de couverture médicale (environ 45 millions) et de celui de ceux qui n’ont pas une bonne couverture retraite (environ 73 millions).

          En avant pour un monde meilleur en France aussi...


        • iliaval iliaval 27 mai 2007 13:38

          Tiens, la censure est de retour. Mais qui êtes-vous pour décider de ce qui doit se dire ou non ? C’est vous qui délirez.


        • Christoff_M Christoff_M 27 mai 2007 07:47

          moi ce qui me gène , c’est qu’il existe d’un coté des prêts pour des grosses sommes proches de 3% et de l’autre coté des petits prêts beaucoup plus chers pour le petit emprunteur... je ne parle pas des cartes nominatives de magasins dont certaines atteignent les 20% d’intérêts !! jack pot ppour les banques et les magasins !! et surtout moyen d’ endetter durablement des petits comptes en se faisant un max d’argent sur des pratiques à la limite du vol !! Et tout cela avec le grand aval de l’état...


          • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 27 mai 2007 10:21

            Merci pour toutes vos réactions (même celle qui disait que mon article était un délire total). Je rappelle que c’est avant tout un « billet d’humeur » et qu’il n’est pas fait pour être « objectif », il force le trait par effet loupe. Ca peut faire penser à de la « grosse artillerie » un peu lourdingue, mais le fond n’est pas si « délirant total » que ça. Je rappelle à ce point de vue que le néo-libéralisme sauvage (qui n’a effectivement rien à voir avec le véritable libéralisme) tue 1 enfant toutes les 7 secondes(voir à ce propos le livre de Jean Ziegler : Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent.) Ce qui est vraiment du délire total c’est que les néo-lib continuent à nous vendre leur idéologie comme un « paradis sur la terre » et que des personnes continuent à y croire. Ca me rapelle l’aveuglement des communistes français dans les années 60 ! Idéologie, quand tu nous tiens !

            Encore merci à tous pour vos éclairssissements et vos apports.


            • Francis, agnotologue JL 27 mai 2007 14:54

              «  »Le conflit entre socialisme et capitalisme n’a plus aucun sens, le conflit d’aujourd’hui c’est entre celui du monde du travail et le monde de la finance «  »

              C’est vrai, mais ne nous trompons pas de cible. La dette de l’état est l’arbre qui cache la forêt du racket organisé par ce nouveau féodalisme qu’est le capitalisme financier en train de se mettre en place : les chefs de guerre (économique) sont les investisseurs financiers, cependant que la chair à profits tient lieu de chair à canons. Les trésors de guerre sont les actions, ces droits à percevoir des dividendes sur toute la production mondiale via le système de sous-traitance organisée par les multinationales. Ce système n’est ni plus ni moins qu’un système mafieux qui ne dit pas son nom.


              • Benoit Adam adam0509 27 mai 2007 18:04

                Un article franc, simple et sincère.

                Juste une critique, vu que l’article semble dire « bayrou homme parfait » : Pouvez-vous m’expliquer cela http://fr.wikipedia.org/wiki/Trilat%C3%A9rale ??

                La blague, c’est que j’ai même fais demander la liste officielle des différentes personnes, et effectivement ça fait très peur (la liste fait près de 15 pages...)

                Merci.


                • Boileau419 Boileau419 28 mai 2007 04:06

                  Un des articles les plus lucides et clairs que j’aie jamais lus sur ce forum, où il n’y a que trop de longues analyses assomantes et répétitives. En général, je ne lis que le titre et une ligne ou deux et puis j’abandonne.

                  On voit bien que vous n’êtes pas un spécialistes puisque vous ne dites que la vérité toute nue.

                  Il me semble que la seule solution pour sortir de la crise, c’est 1° d’envoyer promener les créanciers 2° de rendre à l’Etat le droit de battre monnaie. Pourr réaliser ce programme audacieux, j’appelle de mes voeux un nouveau Bonaparte (lequel en son temps eut déjà affaire aux banquiers et fut abattu par eux).


                  • Boileau419 Boileau419 28 mai 2007 04:14

                    Thomas Jefferson was concise in his early warning to the American nation, « If the American people ever allow private banks to control the issuance of their currency, first by inflation and then by deflation, the banks and corporations that will grow up around them will deprive the people of all their property until their children will wake up homeless on the continent their fathers conquered. »

                    Traduction libre : « Si les Américains permettent un jour à des banques privées de contrôler leur monnaie, par le jeu de l’inflation et de la déflation, les banques et les sociétés qui surgiront dans leur sillage s’arrangeront pour dépouiller les citoyens de tous leurs biens jusqu’au jour où les fils se retrouveront sans toit dans le pays que leurs pères ont conquis de haute lutte. »

                    Thomas Jefferson


                  • bangkok 28 mai 2007 07:43

                    Bonjour,

                    20% de moins qu’en 1980, c’est insuffisant. Pour ma part c’est 33%. Et bientôt smicard.


                    • Christoff_M Christoff_M 28 mai 2007 10:33

                      dans le domaine du pré presse, les salaires sont en chute libre ; dans les années 80 les opérateurs sur stations de retouches pouvaient monter jusqu’a 4000euros... maintenant la moyenne est plutot à 2000euros ; autour de moi en dix ans, les gens ont perdu entre 300 et 1000euros nets...


                      • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 28 mai 2007 16:20

                        « L’auteur a l’air de parler de lui (qui ne produit rien non plus) et de culpabiliser d’être papa au foyer »

                        C’est promis, je prépare un article : « Etre papa au foyer ça vous tente ? »... et celui-ci sera objectif pour faire plaisir à Tibo ! Je ne fais pas que dans le subjectif.

                        Merci Boileau de votre commentaire, je me suis retrouvé dedans car effectivement, comme vous,j’ai un peu tendance à abandonner assez vite les articles assommants comme vous dites. Alors, bien sûr, je ne suis pas un spécialiste et j’ai d’ailleurs mis mon article dans la rubrique « Tribune libre » et non pas dans celle « Economie ». Mais je pense que tout le monde comprendra que la subjectivité a aussi un intérêt démocratique certain et qu’on ne peut pas la laisser (la démocratie) uniquement à l’objectivité et aux techniciens.

                        Pour répondre à Adam, je ne pense pas que Bayrou soit un homme parfait, mais il me semble être honnête et sincère lorsqu’il parle de la dette de l’État qu’on ne peut plus continuer à laisser courir comme ça.

                        Encore merci à tous pour vos critiques justifiées et constructives.


                        • Christoff_M Christoff_M 29 mai 2007 08:38

                          moi je reve d’etre papa au foyer et de m’occuper de mes enfants, mais après un divorce et deux séparations, je suis mal barré !!


                          • Thomas Thomas 29 mai 2007 15:36

                            Une bonne idée d’article, de bons arguments, desservis par un style trop subjectif et engagé. Le parti pris exprimé par l’auteur nuit à la crédibilité. C’est effectivement plus un billet d’humeur qu’un article d’analyse... et je préfère le second genre.


                            • gloups 29 mai 2007 19:33

                              Voici un article clair et très plaisant à lire. Bravo à l’auteur http://agoravox.fr/smileys/sourire.png Celui-ci a logiquement placé son article dans « Tribune libre » Je serais très intéressé que Tibo925, qui semble être un spécialiste, nous éclaire davantage sur son commentaire trés technique : « La dette est une forme de financement de l’investissement qui est en soi tout aussi souhaitable que le financement par les capitaux propres. Tout dépend des circonstances, mais c’est un autre débat. Derrière, il y a l’idée que l’investissement de l’Etat génère de la croissance, et plus qu’il n’en faut pour rembourser l’emprunt. »


                              • Bibi 15 juin 2010 12:45

                                J’aime bien ton article Robert !
                                Juste un point de détail soulevé par Bernard Maris l’autre jours sur France Inter : pourquoi la dette des pays européens est financée par les banques privée ? Parce que Trichet ne peut pas statutairement prêter aux États, il est obligé de passé par le biais de banques privées qui prennent une (petite ?) commission pour prêter de l’argent de la BCE plutôt que de prêter aux particuliers ou aux PME pour relancer réellement l’économie. Cet argent a été donné aux banques en échange de créance pourries, autrement dit des « prêts à 1% » comme le dit l’économiste sus mentionné et sera re-prêté à des pays comme la Grèce qui doivent payer des intérêts à 12%, plus rentable que la PME du coin.
                                Tiens, au passage. Les bénéfices tirés par les banques de cet argent publique ne sera pas réinvestit ou nne servira pas à assurer les banques en fond propre, mais sera distribué en dividende (à peu près 35 milliards € prévus), argent qui va être réutilisé pour spéculer contre la dette des États ou faire augmenter le prix de l’or (en gros, de l’argent mort, qui ne sert à rien). Les spéculateurs se préparent sans doute à manger de l’or à la sauce vinaigrette dans quelques années j’imagine, et ce généreusement arrosé d’argent publique.
                                 Comme dirait Christophe Alévèque : « on s’est pas fait enculé,là ? ».

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès