L’évolution du droit du travail vers plus de flexibilité est nécessaire dans le cycle que nous vivons en ce moment ; sauf à épouser ces thèses amusantes de la décroissance...
Stupide. La décroissance va s’imposer parce que la planète est hyper-polluée, parce que le climat et parce la consommation stagne et pert de son attrait dans les pays développés, tandis que l’activisme des gouvernements, ailleurs ne compense pas la réticence des peuples exploités en pays sous-développés.
Chez nous, le matraquage idéologique publicitaire ne suffit plus à masquer que ce même système démolit la planète et nous avec, ni à dissimuler le fait que la consommation n’est un moyen de distinction que pour ceux qui ont la possibilité de se payer le produit qui signe, qui classe, qui distingue.
On en vient à la productivité. La France est un pays plus productif que les USA ou l’Angleterre, un des plus productifs du monde.
L’accusation et les odes à la flexibilité que tu développpes sont donc stupides. Ou cynique. Quoiqu’il en soit, elle n’ont aucune valeur.
Le vrai problème est que les français ne sont pas rémunérés à hauteur de la richesse qu’ils produisent. les salaires stagnent voire régresse en valeur absolue. Ils ne rémunérent que des postes de plus à temps partiel et statutes précaires. L’argent rentrant à la fin du mois est donc moindre et peu assuré.
Une privation qui augmente encore avec la hausse des prix. Les possesseurs des entreprises, patrons et actionnaires, eux, n’ont aucun souci. Tout va bien pour eux, ils se goinfrent, sur notre dos.
Scandale Forgeard sur scandales le démontrent, sans parler des revenus obscènes de types comme Lagardère et autres cinglés.
Les salaires sont aujourd’hui réellemnt minables. Ils plombent la vie des gens, ils empêchent d’avoir une existence décente, de se projeter dans l’avenir, d’avoir enfants et foyer digne.
Mais les autruches cyniques du MEDEF continuent à nous flageller, à coups de flexibilité, productivité et autres modérations salariales qu’ils prêchent inlassablement, cajolants ou menaçant, comme le gros Kessler.
Sais-tu que Seillères, tant qu’il était patron du Medef, voyait l’électricité de sa maison personnelle payée par l’Etat ?..
Quant il sera mis fins à des prébendes pareilles, quand ceux qui ont tout cesseront de réclamer honteusement, quand les richesses seront réparties, le travail revalorisé, les salariés restaurés dans leur pleint compétences et dignité, alors les responsables pourront redresser la tête.
Pour l’heure leurs discours et ceux de leurs épigones sont ineptes et particulièrement révoltants.