Le mépris des dommages causés par l’amiante n’est pas le seul domaine dans lequel Allègre a démontré sa suffisance ! Ministre de l’Education nationale en 1997 donc auteur, avec Ségolène Royal, de la circulaire d’août 1997 sur la suspension professionnelle des personnels de l’éducation au premier dire d’un élève en matière d’abus sexuels, peu importait aux 2 ministres vertueux le nombre d’innocents, victimes de leur circulaire populiste ! L’association « Collectif JAMAC », créée en 1998, faisait état d’un compte rendu d’une délégation du SNEP-FSU auprès du ministère de l’Education nationale, dressé par Marcel Berge dans la revue Contrepied de mars 1999 : « Reçus au cabinet de Ségolène Royal en février dernier, nous avons donné à son conseiller, le juge Hayat, des exemples de graves violations de la présomption d’innocence, et de comportements, que nous jugeons irresponsables, de certains chefs d’établissement. Il n’a pas contesté les faits ; mais nous nous sommes entendu répondre que les ministres estiment que si un enfant peut être préservé au prix de neuf enseignants accusés à tort, l’objectif est rempli ! [...] le conseiller précisait que ces propos n’étaient pas de lui mais devaient être attribués à »ses" ministres ! » Se reporter au blog des innocents injustement accusés.