Bravo pour cet intéressant article.
Bonne analyse de l’auteur.
Nicolas Sarkozy, que l’on aime ou pas, a su stratégiquement se servir des restes politiques qu’il avait en face de lui : la candidature, à gauche, d’une femme innovante, certes, moderne et rebelle pour un parti en rénovation, certes, mais très isolée, s’étant sabordée toute seule avec un trop plein de critiques virulentes envers son adversaire, totalement impassible, la laissant se discréditer par rapport à son initiale volonté de ne jamais s’abaisser à la critique et à la haine, au début de sa campagne socialiste. Elle aurait du, effectivement, mettre discipline et autorité dans son propre camps, qui, ce dernier, n’a cessé de la critiquer dès le départ, de la « descendre » à la moindre... Ascenseur pour l’échaffaud ! La proie était à la portée de Sarkozy, car déjà à moitié « assassinée » par ses « amis » politiques socialistes. NS n’a pas gagner face à elle, Ce sont les mammouths socialistes qui l’ont fait perdre...
Néanmoins, la stratégie de NS d’utiliser les restes dispersés pendant et après la bataille a continué avec l’extrême habileté de « faire » ce que Bayrou a « proposé » lors de sa campagne, pour mieux le ligoter aux legislatives, ainsi que la gauche plus que jamais déroutée : un gouvernement d’ouverture (Kouchner, Besson, Jouyet) ou de ralliement, comme dirait Bayrou, plongeant ses détracteurs dans un cul de sac d’opposition d’idées, ne pouvant les laisser, par conséquent, que critiquer encore la forme de NS, ce qui le servira de nouveau...NS est un très fin limier, un vrai stratège, et joueur d’echec qui a mis échec et mat à la « Dame aux roses fânées »... mais en aucun cas, il n’est le « Roi » de la partie, ni au sens propre, ni au sens figuré, car comme le rappelle pixel, nous sommes bien en démocratie (Demos : peuple, kratos : autorité = autorité du peuple, ce qui s’est effectivement produit via le système électoral : pas de royauté, d’autocratie, d’oligarchie, ni de despotisme dans cette histoire, ou ce moment de l’Histoire) ; ensuite il n’est pas le Roi, au sens figuré, car si il bénéficie d’un « état de grâce » dans ses premiers pas présidentiels, comme dirait Niamastrachno, on attend le veni, vedi, vici...