. La question du non a référendum a révélé une coupure fondamentale, à gauche, entre ceux qui veulent le repliement sur le pré-carré national sous prétexte de politique sociale et ceux qui savent qu’une plus grande intégration politique et donc sociale en Europe est indispensable pour réguler le capitalisme mondialisé chez nous et aussi ailleurs ; entre ceux qui accepte l’économie de marché quitte à la socialiser (« économie sociale de marché ») et ceux qui veulent une économie peu ou prou étatisée.
Mais je pense que la déroute des forces dites anti-libérales et l’élection de NS lors des présidentielles ont manifesté que beaucoup d’électeurs du non ont compris dans quelle impasse leur prétendue victoire a mis notre pays.
Ce qui veut dire qu’ils ont donné carte blanche à NS pour nous sortir du bourbier sans avoir la désagrément de se déjuger. Si vous avez une meilleure interprétation de cette apparente contradiction électorale à nous donner , je suis preneur.
Il est donc à mon avis absurde de penser que l’on pourrait réunir les partis de F.B et de O.B dans un même projet politique. Autant marier l’eau et le feu....
Mais je pense que le dépassement du oui et du non voulu par le PS ne s’est pas produit et ne se produira que lorsque le PS osera rejoindre tous les partis européens de gouvernement et forces syndicales de gauche sur la question de l’intégration politique -et par conséquent, à terme sociale -car celle-là est la condition première de celle-ci- de l’Europe.
Vouloir une constitution socialiste de l’Europe c’est ne pas vouloir d’Europe politique du tout ! L’échec de la prétendue victoire du non dit de gauche le démontre sans ambiguïté !