C’est bizarre vous parlez de capitalisme mais moi je n’en avais pas parlé. Vous m’expliquez que TINA « There is no alternative » la phrase favorite de M. Thatcher.
Les découvertes scientifiques et techniques qui fondent notre monde n’ont que peu à voir avec le marché (si c’est ce que vous appelé le capitalisme). Marchés de l’énergie dominé par les Etats et leurs armées, industrie nucléaire tous ce qu’il y a de plus secrète et militarisée. Internet, si vous y tenez, invention d’un projet de l’armée américaine sur fonds publics et les logiciels libres ... qui ne sont absolument pas une création du marché mais la collaboration d’individus autour de l’idée de libre circulation du code source des programmes alors que le marché cherche au contraire à privatiser les idées ...
Mais le problème n’est pas dans le capitalisme ou pas le capitalisme. Il est dans l’idéologie consumériste et matérialiste qu’il propage pour étendre son empire, en tous les cas dans sa forme actuelle de capitalisme financier. J’affirme que cette idéologie n’est pas soutenable car il n’y a pas assez d’énergie disponible pour le faire croitre indéfiniment. Or le capitalisme actuel à une sainte horreur de l’absence de croissance, on pourrait même dire qu’il la voit comme un danger mortel.
L’idéologie de la croissance éternelle est une croyance et cette croyance ne va pas produire de l’énergie à partir de rien. Voilà ce que je dis. Ce n’est pas bien compliqué. Je pense que nous arrivons aux limites physiques de notre structure énergétique et du capitalisme qui s’y est développé. Peut-être trouvera-t-on une alternative, mais pour l’instant, rien n’est moins sûr. Si elle existait, les USA ne se seraient pas endetté dans une guerre en Irak mais auraient au contraire investit à développer cette alternative. Depuis 1970 qu’ils voient leur propre production de pétrole s’effondrer, ils ont eu le temps de prendre conscience de la fin du pétrole ...